Je cours après ton miel, loin des [cases ?], des crapuleuses, de grâce tu es la nébuleuse qui recouvre mon ciel Des fleurs de sel en guise de joie puis des jours à se morfondre, il y a mes doutes, mon désarroi
Tu restes là quand tout s´effondre Étrange comme tu es belles, je l´ai vu des mes yeux Je n´regarde plus les cieux car les anges n´ont plus d´ailes Tu sera ma roulette russe si tu finis par me trahir, je me déteste bien plus que je n´peux te haïr Un soir de spleen à cogiter, tu me dévores et me torture, encore des rimes ou de l´or pur, je n´ai que faire de ta pitié, hé Mes yeux virent au noir, je suis l´enfer, tout l´monde se pose, même les paupières closes j´arrive encore à te voir Moi j´ai le cœur en feu mais paraît-il que je suis froid, je ne ferai pas d´enfant, les morts ne se reproduisent pas Je dois être un peu sinistre et sans vouloir me lamenter je suis la personne la plus triste que j´n´ai jamais rencontré
Ces jours de deuil un peu étrange où j´attends une éclairci, avec le temps le cœur noirci et la feuille reste blanche Encore un soir d´hiver, une autopsie un peu foireuse, les larmes sèches aux coins des yeuz´ mais en soi rien me libère Je parle d´amour en théorie, je me fusille [en trafic ?], je me bousille quand je t´écris, ce texte n´a rien de cathartique On aurait pu être trois, ou ne faire qu´un à deux, mais il ne reste que moi alors laisse-moi te dire "adieu" Je te croyais si belle mais [?] amour en coucherie, je te trancherai l´hymen dans la plus douce des boucheries La sensation d´être à l´étroit vu qu´en moi c´est la guerre, j´ai l´impression d´être un Cerbère car dans ma tête on est trois
Ma belle ne sois pas terrifiée, j´ai du cœur malgré ma peine, tout ça reste à vérifier, je t´ouvrirai l’abdomen On baignera dans ton sang [?] estampille, je t´arracherai les seins, la mort est un long fleuve tranquille Tes hurlements ne changeront rien, tu goûtera à mon vice, mon corps brûlant contre le tien, je te ferai un fils Il ne verra pas le jour, au fond quoi qu’il en soit, il mourra avec toi, on aurait pu l’appeler "Amour" Dis-moi [?] pour une putain qui m´a trahi, j´aurai dépeint ton corps sans vie, ma poésie est squelettique Ma belle je t´aime à mort, alors dis-moi [?] quand je savoure l´amour comme un cadavre exquis
-Non [?] jamais, ce n´sont qu´des promesses en l´air...tu es un chien fou ! Tu es le seul responsable de tout c´qui lui est arrivé ! C´est encore de ta faute ! -Merde ! -Aaah... -Aaaaaah ! -Ne regarde pas... -Comme c´est beau, cela me vint droit au cœur, amour, haine, souffrance, plaisir, vie, mort, tout est réuni.