J´aurais voulu te dire, à quel point je m´en veux Alors je tente de t´écrire, pour que tu comprennes l’enjeu Je jure d´être sincère, en somme sensé et sensible
Un homme au cœur serré, ulcéré mais si paisible Ou du moins en apparence, mais aucune importance Car ce n´est pas de moi que j´veux parler en l’occurrence Je voulais m’excuser, ouais si j´t´ai fait du mal Mais j´me sens médusé car mon âme reste de marbre Si je reste, toi tu pars. Est-ce vraiment ça les règles? Seul et sales sont mes larmes, comme étant six pieds sous mer Merde sous les voies la tasse, les souvenirs refonds surfaces Ton sourire a pris le large, j´me suis trop voilé la face J´pensais qu´t´étais éternel, bah ouais j´suis un rêveur
Là, j´t´e cherche sur internet, mais c´est marqué «erreur» Si j´técris avant l´heure, c´est qu´ici je ne dors plus Chaque bouteille est une torpille, et mon sommeil une torture J´suis dans ce monde de tordus, tu sais rien n´a changé Pendant qu´ils se font la guerre, moi, j´continu d´chanter Et j´rêve toujours d´une musique qui pourrait nous rassembler Mais il m´a semblé que l´assemblée nous a tous désassemblé J´crois plus trop en l´être humain, même si au fond j´essaie On verra bien demain, pour un amour universel Sinon, et toi, raconte, peut-on vous compter par millions?
Si j´t´écris, j´pourrais t´revoir comme dans l´effet papillon Non mais laisse moi y croire car là j´ai pas le cœur brisé Je ne serai pas toujours là, c´est ça qu´tu me disais Tout est parti en fumée, donc mes poumons ont pris une claque Chaque douleur divise mon cœur, j´multiplie ma dose de cœurs Vas-y, oses dire que fumer tue. Quant au style et le vécu Inaudibles sont les blessures, quand le style au nez cri pu J´prends mon cœur et j´le tabasse, ouais j´le fait à ta place Depuis l´temps, j´commence à croire que la tristesse fait un tabac
Vous pouvez m´accuser d´avoir une peine monumentale Bientôt faudra s’excuser d´être bien trop sentimental J´me sent canassé, j´étouffe, j´ai trop cavalé sans doutes La vie n´est qu´un aller sans retour, donc j´ai caressé sa route J´essaie d´être caresses et tout et d´garder un peu d´espoir Puis, si je pris un jour, c´est que j´me suis garer dans l´espace Ouais, pour être dans les airs, y´aura jamais d´épilogue Si mes confrères fument des pilons, c´est qu´ils rêvaient d´être pilotes Déprimé et dégoutté, dépité et décimé En dépit d´être aimé, j´en ai plus rien à cirer
On s´comprenait sans s´parler, putain j´regrette cette époque Ces connards de psychologues disaient qu´on manquait de dialogue Me confier, pt´être j´aurais dû, mais toi tu souffrais en silence Putain mais j´suis pas dupe, j´ai vu que ta peine est immense Je sais qu´t´en a bavé, surtout cette année 2006 Quand, la femme de ta vie, s´est barrée sans laisser d´signes Et je sais qu´t´en a bavé quand la vie t´a brisé les os T´inquiètes, ils peuvent jacter, j´m´en fout du regard des autres J´voulais t´le dire en face, mais ce n´est pas la peine
J´espère qu´tu repose en paix, tu sais papa je t´aime