💃🎤 Paroles de chanson Française et Internationnales 🎤💃

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Artiste : Euphonik
Titre : Fabulation (reprise K-rip)
Mythologie du 21ème siècle, troisième millénaire
Milles et une philosophies d´vies, vise le cercle vicieux
Certes, les yeux mentent pas mais pètent le mental

Élémentaire, mon cher, cycle infernal et rarement stable
En c´temps, l´illusoire paraît préférable
Autant qu´les fables, face à l´océan où l´vent fait rage
Le temps s´fait rare et tend vers c´t´horizon vertical
Être tricard d´la vérité, véritable rêve cervical
Loin d´une vie d´servitude de cette réalité si rude
En rade face à l´habitude du rasage de bitume
Survoler la mer à dos d´chimère, vers le pays des rêves
Cracher les flammes d´Erèbe, frère, sans risque de se brûler
Atterrir dans l´désert, quand la réalité dérange

Face à c´mirage, l´illusion fait rage, et les rêves se rangent
Dans la poche gauche, avec quelques pièces de monnaie

Mauvais jour car le jour se lève, au lieu d´rester couché
Cette sensation qu´la vie nous en veut, qu´le veau nous envie
Qu´Yahvé nous envoie ses grâces, comme le nuage envoie la pluie
L´application d´un théorème monté au rêve est complexe
Comme i²=-1 replacé dans son contexte
Comme ce mec qui conteste histoire de sécher les cours
D´histoire, de maths, mais quand vient l´heure d´EPS la manif s´disperse

Entre rêve et cauchemar, blanc et noir, liberté et shtars
Comme la vie d´star qui peu à peu a l´goût du Ricard
Vodka pomme, rail de coke, whisky coca puis croque-mort
C´est comme mort qu´on vit, qu´on suit l´sort que la vie nous donne
Mais qu´on m´donne une raison d´vivre sans rêves, vie invisible
Dans votre monde j´suis bon qu´à perdre, dans l´mien, j´suis invincible
Philosophe des temps modernes, quand l´mot "terne" te définit
Face à la vie t´espère tu t´dis qu´même la voie lactée finit
Au fin fond d´l´univers, certes, pour pas dire à l´autre bout

Vu qu´l´infini est un cercle, un huit, ou comment dire, un tout
Les "qu´en dira t´on?" nous plongent dans l´oppression
Le regard de l´autre est blessant, stressant, mais présent
Illusoirement évidemment, difficilement acceptable
Quand d´nos pleurs le lac s´étend, qu´on a qu´ses dents mordant la table

En accédant à l´illusion, on laisse derrière les accidents
En acceptant la déconnexion, ou en préconisant
Une réalité chimérique, qui rime avec perfection
Idéal psychologique quand l´illusion fait qu´on perd son

Amour, son amer goût de défaite face à la raison
La prison d´nos vie nous oppresse, d´où l´besoin d´évasion
Comme un animal sauvage, en cage dans une maison
Comme cette nuit blanche suivant l´jour noir, et pour demain remet ça
La raison, du plus fort, est toujours, la meilleure
Mais l´illusion nous en protège, nous l´avons montré tout à l´heure
A toute allure à dos d´Pégase, dans un ciel sans gaz
Loin d´ce sol en fusion, en usure, figure centrale
Du cauchemar sans trêve, face au rêve sans dommages
Un hommage à nos consciences, bon sens grillé par l´orage

La rage, consume, condamne, conduit aux coups bas
Conduit mais n´roule pas sur l´autoroute d´la vie mais en contrebas
Et toi, perdu sur la bande d´arrêt d´urgence
Appelant à l´aide les passants, qui passent, en l´occurrence
Qui tracent pour l´opulence, laissant sur le banc les bannis
Seuls comme un minot peu balèze, face à Jérôme Le Banner
Le bonheur, où est-il, qu´est-il, pourquoi le quêter

Le guetter au tournant d´la vie, ne pas s´le prêter
Quand on l´possède, l´observer s´envoler quand il nous obsède

Assister à ses obsèques, ou quand les pleurs sont trop secs
Les trop sales trophées qu´on obtient dans cette lutte quotidienne
Aussi stupide que de manger du haschich au p´tit dej´
Des fois chiche, des fois tu laisses faire tes rêves, tes chimères
Quand l´imaginaire devient protection au froid d´l´hiver
Au froid d´la vie, trop d´fois ravi par l´illusion
On s´rend compte qu´la réalité est synonyme de dépression
Un refuge quasi-permanent, qui s´ressent dans l´inconscience
Quand à ton sens, tout est rose, mais qu´au mien, tout est sang

L´existence apparaît comme une suite de déceptions
D´espérances, d´enchantements, suivis de désillusions
Puis vient le jour où l´pays des merveilles atteint saturation
Car au fond, cette vie de merde n´est que fabulations