Libère-moi (libère-moi) On verra non ? (on verra non ?) On verra (verra) Hey, James
[Euphonik] Même si au cœur t´as comme une crampe, avant que l´un d´eux n´s´arrête Laisse-moi raper deux minutes trente, juste le temps d´une cigarette James me pousserais-tu au bord, si cette terre était plate ? Puisque la mort fait plus de mal à ceux qui restent qu´à ceux qui partent T´es déprimant comme tes histoires, faut croire que ça plaît aux dames T´es juste un trafiquant d´espoirs qui ne consomme pas sa propre came Tu croyais m´oublier ? Mais t´es ni dieu ni prince Pour que les grains de sable se coincent au centre de ton sablier Tu parles bien trop d´amour, t´en fais thèmes et débats
Mais tu sais on parle toujours, de ce qu´on n´connaît pas Les murs du spleen sont bien réels, ils disent que ça ne pleure pas un homme Et le liquide dans tes prunelles ça n´a jamais trompé personne Les gens et les temps changent, étrange que tu refuses De voir qu´autour de toi on ruse, même Satan était un ange J´peux plus les voir en peinture, ils ont l´allure des damnés L´homme est un con par nature, et la nature n´changera jamais Une larme qui tombe au sol, c´est rarement sans gravité Juste un moment de vérité, une simple danse avec Éole
J´ai brûlé ton auréole, les trop gentils se font bouffer T´aurais fini par étouffer, dans la fumée et dans l´alcool Mes rimes sont trop sincères, les tiennes s´éclatent sur des récifs Moi j´irai bien aux concerts pour faire jumper les dépressifs Tu cherches toujours à me tuer, mais tu ferais mieux de baisser ta garde Car le vrai toi est qui tu es, quand personne ne te regarde J´veux ni maison ni bague au doigt, j´ai besoin d´air et d´espace Et à la vue du temps qui passe, chaque saison est un coup de grâce Ressent-tu le vent qu´ils brassent croyant trouver leur vérité ?
Dis-moi te sens-tu dans l´impasse, voyant que tout est vanité ? T´es comme t´es tous ces gens ternes ; quand t´avais du mal à voir James dans tes jours les plus noirs, moi je tenais ta lanterne A la fois sombre et solaire, je suis la peur qui t´a piégé Ils diront "t´es bipolaire", t´as juste le cœur enneigé On prend goût à la noirceur, quand la vie nous endurcit Dire qu´on trouve de la douceur, sur le bout d´un sein durcit Déjà 10 ans qu´on écrit, t´as toujours l´air aussi morose Soit disant une thérapie, que des foutaises, en vers, en prose
Je pisse sur les fleurs du mal, toi qui les trouve si jolies L´âme empalée sur une étoile, j´peins ton visage dans mon vomi J´suis bien le seul à t´écouter, cesse un peu tes dramas Combien d´instrus dois-je découper, pour faire mentir le karma ? T´es comme eux, tu n´vaux pas mieux, en amour t´es bien trop lâche Tu n´sais même plus ce que tu veux, il faut toujours que tu t´attaches Tu cherches lâchement à être heureux, à travers quelqu´un qui t´aime Mais en fait t´es tellement lâche, t´es pas foutu d´t´aimer toi-même T´as fais de moi un sans visage, tu m´as laissé pourrir
Tu es ma propre prison, où je me vois mourir Je t´observe depuis longtemps, tellement longtemps qu´je ne sais plus Si je suis le vrai toi, alors dis-moi qui es-tu ?