💃🎤 Paroles de chanson Française et Internationnales 🎤💃

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Artiste : Euphonik
Titre : James, Pt. 2
Libère-moi (libère-moi)
On verra non ? (on verra non ?)
On verra (verra)
Hey, James

[Euphonik]
Même si au cœur t´as comme une crampe, avant que l´un d´eux n´s´arrête
Laisse-moi raper deux minutes trente, juste le temps d´une cigarette
James me pousserais-tu au bord, si cette terre était plate ?
Puisque la mort fait plus de mal à ceux qui restent qu´à ceux qui partent
T´es déprimant comme tes histoires, faut croire que ça plaît aux dames
T´es juste un trafiquant d´espoirs qui ne consomme pas sa propre came
Tu croyais m´oublier ? Mais t´es ni dieu ni prince
Pour que les grains de sable se coincent au centre de ton sablier
Tu parles bien trop d´amour, t´en fais thèmes et débats

Mais tu sais on parle toujours, de ce qu´on n´connaît pas
Les murs du spleen sont bien réels, ils disent que ça ne pleure pas un homme
Et le liquide dans tes prunelles ça n´a jamais trompé personne
Les gens et les temps changent, étrange que tu refuses
De voir qu´autour de toi on ruse, même Satan était un ange
J´peux plus les voir en peinture, ils ont l´allure des damnés
L´homme est un con par nature, et la nature n´changera jamais
Une larme qui tombe au sol, c´est rarement sans gravité
Juste un moment de vérité, une simple danse avec Éole

J´ai brûlé ton auréole, les trop gentils se font bouffer
T´aurais fini par étouffer, dans la fumée et dans l´alcool
Mes rimes sont trop sincères, les tiennes s´éclatent sur des récifs
Moi j´irai bien aux concerts pour faire jumper les dépressifs
Tu cherches toujours à me tuer, mais tu ferais mieux de baisser ta garde
Car le vrai toi est qui tu es, quand personne ne te regarde
J´veux ni maison ni bague au doigt, j´ai besoin d´air et d´espace
Et à la vue du temps qui passe, chaque saison est un coup de grâce
Ressent-tu le vent qu´ils brassent croyant trouver leur vérité ?

Dis-moi te sens-tu dans l´impasse, voyant que tout est vanité ?
T´es comme t´es tous ces gens ternes ; quand t´avais du mal à voir
James dans tes jours les plus noirs, moi je tenais ta lanterne
A la fois sombre et solaire, je suis la peur qui t´a piégé
Ils diront "t´es bipolaire", t´as juste le cœur enneigé
On prend goût à la noirceur, quand la vie nous endurcit
Dire qu´on trouve de la douceur, sur le bout d´un sein durcit
Déjà 10 ans qu´on écrit, t´as toujours l´air aussi morose
Soit disant une thérapie, que des foutaises, en vers, en prose

Je pisse sur les fleurs du mal, toi qui les trouve si jolies
L´âme empalée sur une étoile, j´peins ton visage dans mon vomi
J´suis bien le seul à t´écouter, cesse un peu tes dramas
Combien d´instrus dois-je découper, pour faire mentir le karma ?
T´es comme eux, tu n´vaux pas mieux, en amour t´es bien trop lâche
Tu n´sais même plus ce que tu veux, il faut toujours que tu t´attaches
Tu cherches lâchement à être heureux, à travers quelqu´un qui t´aime
Mais en fait t´es tellement lâche, t´es pas foutu d´t´aimer toi-même
T´as fais de moi un sans visage, tu m´as laissé pourrir

Tu es ma propre prison, où je me vois mourir
Je t´observe depuis longtemps, tellement longtemps qu´je ne sais plus
Si je suis le vrai toi, alors dis-moi qui es-tu ?