Vous voulez dire quelque chose ? Dieu est là pour vous Alors c´est ça que Dieu fait ? Il est là pour nous ? Bon ok, ça fait rien, oublions les cas particuliers
Si on parlait de toutes ces guerres, déclarées en son nom uniquement Non ? D´accord, très bien Parlons plutôt de cette mélasse raciste, sexiste et phobique Dans laquelle on est en train de se noyer uniquement à cause de lui Et dont les fidèles ne seraient rien d´autre qu´une bande de junkies Qui se dopent aux mensonges, pour stimuler leur dopamine d´ignorance Des junkies refusant d´accepter qu´il n´existe aucun ordre, qu´il n´existe aucun pouvoir
On avance le cœur HS, lasses qu´ils nous traitent d´incapables A chacun sa richesse, la nôtre est impalpable
Tu n´seras pas plus brillant dans un costard en nylon A quoi bon faire le bilan ? J´crois qu´mon regard en dit long Une société addicte aux j´aimes, pleine de futilité Quoi qu´il arrive je reste le même et ferai preuve d´humilité Un poète un peu maudit, un penchant anarchiste Tous vos héros, des parodies : Victor Hugo est un fasciste Faire péter toutes les banques, ça nous rendrait plus sereins A ton avis que vaut un tank, face à sept milliards d´humains ? Ils vendent des armes à profusion, parlent de sécurité Mais pour chaque minorité tout n´est que drame et illusion
Genoux à terre, un peu usé, puisque la paix est éphémère On maîtrisera l´art de la guerre, debout déter´ et rusé Dans nos yeux vitreux, rien n´effacera la buée Il y a cette envie de tuer qui reviendrait à faire comme eux Toute l´intox à la télé, si tu savais combien y croit Les désaxés et les fêlés sont bien plus libres que toi Tu prendras cher pour un bédo, si tu crois en la justice Ne laisse pas traîner ton fils car ils gracient les pédos L´argent à son influence, si tu savais comme ils trichent La vérité manque de nuance quand la défense est aux plus riches
J´laisse la flûte aux beaux-parleurs, arrachez vos langues de pute J´ai gardé mes valeurs quand ils ont tous baissé leur fut´
Je n´sais plus qui viser, chacun à sa vision Comment prendre position sans avoir peur de diviser ? Pour les jours postérieurs, je n´attendrai pas qu´on s´aime Trouver la paix intérieure, c´est être en guerre contre soi-même
Des discours en digression, des agressions à chaque ruelle Cette impression d´oppression qui reprend de plus belle Je n´ai ni patrie, ni nation, déserteur comme Itachi
Me détache de tout c´gâchis, cette société d´consommation Tu peux prier tant qu´tu voudras ou faire preuve de dévotion Mais le futur qu´on laissera sera dépourvu d´émotions J´en veux à la Terre entière, ça fait beaucoup à porter Mais toujours moins que celles qui n´ont pas le droit d´avorter Allez-y comptez les morts, du Rwanda au Darfour Des génocides à chaque carrefour, ils ont planté leur décor Qui, qui, qui payera pour les crimes ? On trime pour des raclures Pendant que Donald Trump et Kim se font un Risk grandeur nature J´écris en fin stratège, je n´ai ni Dieu ni Maître
J´ai compris leur manège : diviser pour mieux soumettre Tu peux débattre ou médire, ce monde en a rien à battre L´art de la guerre à vrai dire, c´est démolir sans combattre J´regarde le monde au microscope, sournois et dédaigneux Depuis j´fais de l´auto-stop en levant le doigt du milieu Le rap a tellement dérouillé, au fond j´peux plus les blairer Tous tes rappeurs préférés n´ont pas les couilles de s´mouiller Sauf sur un yacht à Ibiza, je n´rentre pas dans leur jeu J´fais l´sale boulot comme Mysa, mon ciel à moi est nuageux
J´écris nos jours éphémères seul dans ma dimension Quand ce monde vendrait père et mère pour un peu d´attention Vous feriez mieux d´compter vos morts, à chaque cérémonial Le rouge du drapeau tricolore m´rappelle votre passé colonial L´enfant en moi pense tout l´inverse, j´suis à deux doigts d´le killer Il m´parle d´amour, d´orchidées et me déteste à l´heure qu´il est Mon siècle est à vomir mais on m´a dit : relax On peut encore dormir tant qu´on s´bute au xanas On simule des sourires puisque nos vies sont bien trop mornes Puisque l´amour a dû mourir quand poussaient les premières cornes
Les poissons morts suivent le courant j´me sens seul dans la matrice J´n´attends plus aucun tournant : ils ont le syndrome de narcisse Plus rien nous rassemble à part la tise, les sons dansants On est pas foutus d´vire ensembles sans que ça finisse en sang La mémoire des anciens, j´en ai rien à cirer Ils se sont battus pour rien car tout n´a fait qu´empirer Venir au monde n´est pas un choix, vos erreurs ne sont pas miennes Je n´porterai pas vos croix, ils ont échoué on f´ra pareil On reproduira l´Histoire A quelques exceptions Et on replacera l´espoir dans les prochaines générations
Je n´sais plus qui viser, chacun à sa vision Comment prendre position sans avoir peur de diviser ? Pour les jours postérieurs, je n´attendrai pas qu´on s´aime Trouver la paix intérieure, c´est être en guerre contre soi-même Je n´sais plus qui viser, chacun à sa vision Comment prendre position sans avoir peur de diviser ? Pour les jours postérieurs, je n´attendrai pas qu´on s´aime Trouver la paix intérieure, c´est être en guerre contre soi-même