Regarde moi... Regarde moi ! Tu trouves que j´ai la gueule d’un mec qui fait semblant ? Et les gens la dehors, tu crois qu´ils viendraient si j´faisais semblant ? Hein ?!
J’me fous complètement de savoir s´ils m´aiment ou s´ils me détestent, ils sont là, c´est tout ! Ils existent; ces lettres existent; tout ça existe; J´EXISTE ! Regarde moi ! Regarde moi putain j´existe ! J´suis pas rien, j´suis pas du vide. J´suis quelque chose. J’suis quelqu’un, je suis vivant ! J´suis leur meilleur ami, j’suis leur pire ennemi Je suis le mort qui parle.....et j´temmerde !
J´écris la vie, ses aléas entre les deuils les jours lumières Un peu de lui, de elle, de moi puis l´amour qu’on réitère En vérité tous l´air défunt quand le bonheur s´étiole
A la recherche d´un cœur luciole dans l´obscurité sans fin
On a souvent l´air confus, entre amour et conflit Il y a deux solitudes, celle qu´on cherche et celle qu´on fuit Fais semblant de ne pas entendre quand les gens parlent de tes problèmes Comment pourraient-ils te comprendre déjà que tu t´comprends pas toi même ?
L´humanité t´a rendu froid, tu n´as fais que douter plus A la recherche d´un autre toi comme si t´étais une poupée russe Tu n´sais plus en qui croire, ta déprime est silencieuse Elle te bouffe du regard... comme une mante religieuse
Rien ne semble t´émouvoir, ton sourire dans un miroir N´est plus qu´un amas d´ivoire au fond d´une chambre noire Je me demande qui sont les fous, étrange comme je souris Ce soir j´écris pour vous, les anges de l´oubli
La nuit est bien trop noire, pour que tu puisses y voir clairement Et tu t´demandes bêtement qui sera à ton enterrement Tu en oublies le plaisir d´une main qui t´effleure J´écris la dernière lueur qu´ils ne pourront saisir
Et tu nourris tes peurs, personne pour te rassurer Et tu t´réveilles en sueur comme si ton corps avait pleuré Tu continues de t´scarifier, c´est moins brutal que de se pendre Ils ont du mal à te comprendre car ils sont terrifiés
L´impression d´être barge, tu t´arraches les entrailles Et tu caches tes entailles sous de grand habits larges Ils te voient comme un monstre, je te vois comme un être Qui s´apprête à mourir ou qui s´apprête à renaître
Tu ne vois plus en couleurs pour toi plus rien n´est captivant Car il n´y a que la douleur, qui te fasse sentir vivant A vrai dire t´es presque mort et tu t´dis que c´est mieux ainsi Que t´as pas besoin d´un psy, car c´est seul qu´on s´en sort
A vrai dire ça me fait marrer, plus rien ne peut t´atteindre Ils te disent d´en parler, mais t´es trop fier pour te plaindre A chercher inventer un drame, et voir que ton âme est condamné Car de tes 21 grammes, bah t´as déjà tout cramé
A vrai dire t´es pas si clean, c´est cyclique une addiction Tu connais l´enfer sans clim pavé de contradiction J´écris aux anges oubliés, ceux qu´on a laissé seuls Aux âmes désespérées, la tête trop près du sol
On est trop vrais pour tout ces batards Chérie, trop vrais quand on rit ou qu´on a le cafard Trop vrais, au milieu d´tout ces putain d´hypocrites Parce qu´on est trop vrais, on est trop souvent trop seuls et trop tristes On est trop vrais pour tout ces batards Chérie, trop vrais quand on rit ou qu´on a le cafard
Trop vrais, au milieu d´tout ces putain d´hypocrites