Petit je me cachais sous les draps Maintenant les drames ont fini par me nuire Cache-toi dans mes bras Ça m´évitera de m´auto-détruire Le ciel est vermeil et toi tu t´émerveilles
D´un regard tendre à me dire Que ta peau prend le soleil comme si t´allait jamais le rendre Je me fais des films Je te vois partout, où que j´aille Je voudrais m´oublier comme Jim dans Eternel Sunshine La nuit je veille comme un Djinn Je fais mes rondes La vie je trouve ça brute quand j´écris Je fais naître des mondes là où les gens s´abritent Je rêve de plage en Thaïlande Pas plus de détail non Avant que je perde la tête comme dans Shutter Island Je suis resté loin des âmes qui pour des cristaux, délaissent
Les autres et font du charmes à la Méphistophélès Dans les yeux de ceux qui n´ont plus les mots J´espère que les fée naissent Ça fait pousser les crocs quand t´accumules bien trop de détresse Pourquoi le miroir tremble-t-il, je me vois à peine dedans Et je compte mes trente-deux dents avant que j´en perde Et que la vie me rentre dedans Ces derniers temps j´ai pris du poids Je me dépense moins Certains prient, moi je mets des pansements Pourvu que j´avance loin Je me détache, je me détache de tout Comme quelqu´un qui prend le large Je nage envers et contre tout
Mais j´ai juste pris de l´âge, je me méfie des lâches De l´immonde au portillon, j´avance à tatillon Je veux revenir en arrière comme Evan dans l´effet papillon Le silence a tendance à trancher la gorge Parfois j´entends plus rien à part le temps qui forge Les mains faites pour l´or Mani, mais elles sont dans la merde Beh oui, les plus redoutables n´ont plus rien à perdre Vouloir arrêter la pluie pour marcher entre ces gouttes C´est comme vouloir fuir un coeur qui demande qu´on l´écoute Je me sens tiraillé autant le dire ailleurs Et c´est fou ce que ce mal blesse
Je suis Le Loup des steppes de Hermann Hesse La tendance n´a rien à foutre de ce qu´elle dit Je veux plus grand pour nous, ma lady Je boxe avec les mots, mais j´ai besoin d´un million de dollars, baby J´sais que t´as du mal à croire puisqu´ils mentent tous dans leurs oratoires Nous bourrent le crâne comme des rats de laboratoire Plus de monnaies, plus de monnaies, plus de pouvoirs Dans les couloirs, on les connaît tous ces connard A quoi on nous destine ? C´est toujours la même histoire comme Israel et Palestine A part ça, je me rappelle du temps Ou je me mettait a boire seul
Depuis j´ai craché ma noirceur Mon ange est plutôt farceur Tout ces gens qui parle trop Je crois que j´en ai eu assez Ca casse du sucre sur mon dos Mais j´ai la peau du titan cuirassé On ne fait que passer Reste encore un peu, même si en toi ça brûle encore Car te tuer ne te rendra jamais plus fort Je ne veux pas qu´on me touche comme Malicia Ouai ce monde est malicieux J´aime les pianos d´Alicia Pas quand le ciel est capricieux (Je ne veux pas qu´on me touche comme Malicia Ouai ce monde est malicieux J´aime les pianos d´Alicia Pas quand le ciel est capricieux)
L´enfer, c´est ni toi ni moi ni les autres C´est juste un mot qui pousse à croire Que nos vies ressemblent à un purgatoire