A l’abri de ton regard, où je parais si nul D´un air cénil, qui insinue que malgré moi qu´vers ces simules Cloîtré entre six murs car ici quatre cérugues
De ma cellule, je vois l´amour à travers le trou d´la serrure Au delà de mes pensé, ce sont mes rêves qui rentrent en scène L´amour revient au galop mais j´ai l´cul étalé sur la selle A chaque pincement au cœur, tous mes rêves deviennent sales Si la nuit porte conseil, j´attends toujours le marchand de sable J´t´écris à contre cœur mais mon cœur lui n´est pas con Par contre il est con parce qu´il seccoeur pour un cœur c´est un comble Si parfois il se cambre, c´est seulement dans l´allure Car au fond, il ne bat plus, quand j´ai la tête dans la lune
Toi la jolie blonde et brune, à la fois si douce et brute De sang froid, j´déclare ma flamme, autant faire dans l´absurde Je t´assure, j´comprends plus rien, ou j´refuse de comprendre Dans tes mains, je tisse une corde, où j´finirais par me pendre Toutes les roses ont des épines, c´est peut-être mieux ainsi Car souvent les plus belles choses, sont toujours inaccessibles L´amour se fait un sang d´encre, et moi j´y laisserai ma plume Et quand soudain je t´aime tant, c´est toi qui ne m´aime plus
J´attends que le jour s´éteigne pour qu´enfin la nuit s´allume
D´un sentiment insalubre, pas de «je t´aime», juste un «salut» L´amour c´est qu´du cinéma, du fric, du sexe et sidéral Aimer, t´essaies, mais au final, ouais tu sais qu´ça fait si mal Souvent j´me crève à la tâche, vu qu´mon encre s´éparpille C´est par dix que les mots tapent au bord du paradis Amour ou amitié, après tout quelle importance Vu qu´il n´y a qu´un pas, quand la vodka mène la danse Je suis sensé parler d´toi, mais à croire que j´mauto clashe J´ai le seum, j´suis au plus bas, comme sur une des photos de classe S´il te plaît, pardonnes moi si tous mes mots t´ont froissés
Mais à quoi bon tourner les pages pour une dame de papier? J´voulais parler de toi, de moi, de qui, de nous, de quoi Ou bien d´une toile de toit et moi où l´on serai reine et roi Toujours aussi rêveur mais quand j’ôte vois je le deviens Quand réécris, méconnais la fin comme si j´étais devin Entre une attente personnelle et une sale réalité Je crois que personne n´aime connaître la vérité L´amour se fait un sang d´encre, et moi j´y laisserai ma plume Et quand soudain je t´aime tant, c´est toi qui ne m´aime plus