La peur au ventre, dans ma chambre, je chante, j´apprends à échouer Mes souvenirs se démembrent, mon cœur est un coffre à jouets On m´a trahis, on m´a taclé. Je garde le sourire, c´est le comble
Quand quelqu´un t´a pris la clé, dis moi comment t´ouvrir au monde ? Je porte le poids de mon armure, le plus dur c´est de faire aller Depuis que les oreilles ont des murs, je ne sais plus trop à qui parler J´ai besoin d´air, d´une bouffée, je tourne en rond je fais les 100 pas Avant sans toi j´étouffais, au fond j´ai tout fais sans toi J´ai mis mon âme dans une boîte en verre, l´amour et ses vestiges, mais sans mes partenaires, je me dis à quoi bon les prestiges ? J´en place une pour le F, les reufs auxquels je m´accroche, même si entre elles nos vies se greffent, la nuit me connaît mieux que mes proches Tu peux toujours courir, le temps t´as déjà dépassé, tout finit par mourir, ici on ne fait que passer
Au fond ce qui m´emporte derrière cette immense porte qui se dresse, c´est pas ce que j´emporte, non, mais tout ce que je laisse Tu penses me connaîtres, par la serrure je t´ai vu m´épier C´est tellement brut que dans ma tête, je t´assure t´y mettrais pas les pieds Seul, on est plus tranquille, même si les murs sont bien plus froid Au sous sol, les corps s´empilent, qui sera le prochain sur le tas ? Qui ? Avec ou sans talent, je m´en tape, rien n´est perdu d´avance J´ai été trop galant mais je laisserai plus passer ma chance La vie m´a dit "reste en place, tu gagnes seulement quand la roue tourne
Fais tout pour leur faire face, deviens la montagne qu´ils contournent Y a peu de lueurs quand tout s´effondre, faut que je me tire de cet enfer J´ai plus peur de mon ombre que de tous ceux qui veulent m´en faire Ils promettaient un futur, ils nous ont juste pris pour des cons, puisqu´ils ont bâtis des murs, là où il fallait des ponts Je me suis perdu à l´intérieur, c´est dur de quitter son confort J´ai besoin d´air, et d´ailleurs, de renaître un peu plus fort Sur le bas de ma porte, la lumière vient m´effleurer Tellement longtemps qu´on s´est pas vu, que le soleil en a pleuré