[VII et Euphonik] Le soleil n´est pas si radieux dans notre fosse mortuaire Et dans leurs yeux, j´ai la physionomie d´un Saint Suaire
Les sourires se dessinent sur le visage de l´imbécile Nous savons que le bonheur ne se trouve pas mais se décide
Nos vies se sont croisées dans de bien sombres ruelles Gamin candide et réservé, moi j´observais ce monde cruel Pas vraiment sûr qu´on soit en phase, crois-tu qu´on s´aime réelement ? J´attends que le ciel s´écrase ou bien qu´il neige éternellement
Et c´est le cœur serré que nous avançons deux par deux Je tiens la pelle pour t´enterrer, toi et tes rêves si cafardeux
Comment se dire Adieu ? Notre affection est éternelle Fais-moi la courte échelle, j´ai quelque chose à dire à Dieu
Oh Seigneur j´ai le cœur lourd et plus rien ne le colmate Ni les baises dans le velours, ni les amours ni les sonates Oh Seigneur qu´on me pardonne, je m´abandone aux diablesses Ici être sensible résonne comme un aveu de faiblesse
Un lourd manteau de larmes à constament porter sur soi Insurmontable, renverser les montagnes et les sournois
Seul dans mes nuits blafardes, je cafarde mes jours heureux Le temps s´arrête et je regarde mes souvenirs poussiéreux La colère noire des dieux comme une averse dans la boue La boule au ventre ou suis-je entièrement cloitré dans la boule ? Je laisse mon âme aux nymphes, suis-je le prince ou le crapaud ? .. qui se confond avec ma peau