💃🎤 Paroles de chanson Française et Internationnales 🎤💃

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Artiste : Euphonik
Titre : Muniba
Il y a des choses qu´on n´oublie pas,
Des vies, des gens qui marquent,
Ces rimes des roses en vrac pour toi,
Que je dépose ici et là.
T´es pas de celles qu´on met en cage,

Mais qui t´aurait laissé le choix ?
Donc tu acceptes le mariage, qu´on a choisi pour toi,

Bien trop à terre pour être un ange,
Tu avances les ailes nouées,
Étrange comme tu es belle,
Tu me rappelles Itô Noé.
Tu n´connais pas mon existence,
Je n´aime pas trop me montrer.
Mais peu importe la distance,
J´aurais aimé te rencontrer.

Tu es l´oiseau de feu que la mort a pris pour cible,
Tu as fais mentir les dieux,
Tu t´en sors invincible,
À cœur vaillant rien d´impossible,

C´est ce que le tiens me souffle,
Quand le mien est bien trop gouffre,
Et qu´il étouffe dans l´invisible,

21 grammes c´est déjà bien,
Pour moi il n´y a que l´âme qui compte,
Alors ne laisse jamais quiconque,
Te dire que tu ne vaut rien.
Ton sourire sur peau dorée,
Ajoutes y ma triste empreinte,
Que mon ciel décoloré,
Ravive en toi l´artiste peintre.

On a sûrement plusieurs vies,
Mais dans celle-ci j´te rends hommage,
Avec le cœur, avec la pluie,
Quand tu dansais sous l´orage.
Que reste t´il après l´naufrage,

Ton courage, ta rage de vivre,
Il y a ceux qui tournent la page,
Et ceux qui réécrivent le livre.

On a sûrement plusieurs vies,
Mais dans celle-ci j´te rends hommage,
Avec le cœur, avec la pluie,
Quand tu dansais sous l´orage.
Que reste t´il après l´naufrage,
Ton courage, ta rage de vivre,
Il y a ceux qui tournent la page,
Et ceux qui réécrivent le livre.

C´était pourtant un jour banal,
Juste une balade au Pakistan,
En amour soyez prudent,
Aimez vous futurs mourants.
Toi à bord de cette voiture,

Et lui qui s´endort au volant.
Ma belle accroche bien ta ceinture,
Car ça risque d´être éprouvant.

D´un coup le temps s´est arrêté,
Juste au milieu d´une route.
On te retrouve quasi morte,
Pour toi c´est le black-out.
T´es à deux doigts d´y passer,
Mais Dieux a p´t´être un autre plan.
Tu t´endors sous la taule froissée,
À ton réveil les murs sont blancs.

Des gens, des masques et des gants, bref le décor est planté,
Un peu comme tes parents depuis longtemps à tes côtés.
Tu souffres le martyr car tout ton corps s´est fracturé.

Tu penses même à partir au point de ne pas l´endurer.
Tu pleures et tu renonces à croire en tes propres prières,
Quand le docteur t´annonce, que tu n´pourra plus être mère.
C´est bien plus qu´une entorse,
Tu commence à pâlir,
T´as beau y mettre toutes tes forces,
Tes jambes refusent de t´obéir.

Et tu t´demandes pourquoi, ça bât encore sous ton plexus,
T´as perdu une partie d´toi, mais tu y gagneras bien plus.
Il y a le bruit des machines qui rythment ces heures éternelles,
Moi j´t´écris ces quelques rimes sur ce même BPM.

Tu trouveras le temps long,
Pendant plus d´trois ans alitée,
Alors tu peints tes émotions,
Pour fuir cette réalité.
Ici-bas partout approuvé, il y aura des joies, des tristes pertes,
Mais pour un jour se retrouver, on doit apprendre à se perdre.

Je me sens comme grain de sable dans ton désert d´humanité,
Quand parfois je me plains et pleure pour quelques vanités.
Je t´ouvre au monde comme un livre, et te referme en nœud coulant.
Doucement tu réapprends à vivre, dans ton fauteuil roulant.

Tu milites pour le droit des femmes et beaucoup admirent ton histoire,
Jusqu´à l´international Muniba tu incarnes l´espoir,
Tu prends la vie à revers et tu optes pour l´adoption,
Finalement tu seras mère car tu adoptes un p´tit garçon.

Il te regarde sans cesse quand tu l´as sur tes genoux,
Car pour lui tu es princesse dans ton carrosse à deux roues,
Parfois la vie est un crève cœur,
C´qui nous tue pas nous rends plus forts,
Si c´n´est pas encore ton heure, ne meurs pas avant ta mort,

On a sûrement plusieurs vies,
Mais dans celle-ci j´te rend hommage,
Avec le cœur, avec la pluie,
Quand tu dansais sous l´orage.
Que reste t´il après l´naufrage,
Ton courage, ta rage de vivre,
Il y a ceux qui tournent la page,
Et ceux qui réécrivent le livre.