Il y a des choses qu´on n´oublie pas, Des vies, des gens qui marquent, Ces rimes des roses en vrac pour toi, Que je dépose ici et là. T´es pas de celles qu´on met en cage,
Mais qui t´aurait laissé le choix ? Donc tu acceptes le mariage, qu´on a choisi pour toi,
Bien trop à terre pour être un ange, Tu avances les ailes nouées, Étrange comme tu es belle, Tu me rappelles Itô Noé. Tu n´connais pas mon existence, Je n´aime pas trop me montrer. Mais peu importe la distance, J´aurais aimé te rencontrer.
Tu es l´oiseau de feu que la mort a pris pour cible, Tu as fais mentir les dieux, Tu t´en sors invincible, À cœur vaillant rien d´impossible,
C´est ce que le tiens me souffle, Quand le mien est bien trop gouffre, Et qu´il étouffe dans l´invisible,
21 grammes c´est déjà bien, Pour moi il n´y a que l´âme qui compte, Alors ne laisse jamais quiconque, Te dire que tu ne vaut rien. Ton sourire sur peau dorée, Ajoutes y ma triste empreinte, Que mon ciel décoloré, Ravive en toi l´artiste peintre.
On a sûrement plusieurs vies, Mais dans celle-ci j´te rends hommage, Avec le cœur, avec la pluie, Quand tu dansais sous l´orage. Que reste t´il après l´naufrage,
Ton courage, ta rage de vivre, Il y a ceux qui tournent la page, Et ceux qui réécrivent le livre.
On a sûrement plusieurs vies, Mais dans celle-ci j´te rends hommage, Avec le cœur, avec la pluie, Quand tu dansais sous l´orage. Que reste t´il après l´naufrage, Ton courage, ta rage de vivre, Il y a ceux qui tournent la page, Et ceux qui réécrivent le livre.
C´était pourtant un jour banal, Juste une balade au Pakistan, En amour soyez prudent, Aimez vous futurs mourants. Toi à bord de cette voiture,
Et lui qui s´endort au volant. Ma belle accroche bien ta ceinture, Car ça risque d´être éprouvant.
D´un coup le temps s´est arrêté, Juste au milieu d´une route. On te retrouve quasi morte, Pour toi c´est le black-out. T´es à deux doigts d´y passer, Mais Dieux a p´t´être un autre plan. Tu t´endors sous la taule froissée, À ton réveil les murs sont blancs.
Des gens, des masques et des gants, bref le décor est planté, Un peu comme tes parents depuis longtemps à tes côtés. Tu souffres le martyr car tout ton corps s´est fracturé.
Tu penses même à partir au point de ne pas l´endurer. Tu pleures et tu renonces à croire en tes propres prières, Quand le docteur t´annonce, que tu n´pourra plus être mère. C´est bien plus qu´une entorse, Tu commence à pâlir, T´as beau y mettre toutes tes forces, Tes jambes refusent de t´obéir.
Et tu t´demandes pourquoi, ça bât encore sous ton plexus, T´as perdu une partie d´toi, mais tu y gagneras bien plus. Il y a le bruit des machines qui rythment ces heures éternelles, Moi j´t´écris ces quelques rimes sur ce même BPM.
Tu trouveras le temps long, Pendant plus d´trois ans alitée, Alors tu peints tes émotions, Pour fuir cette réalité. Ici-bas partout approuvé, il y aura des joies, des tristes pertes, Mais pour un jour se retrouver, on doit apprendre à se perdre.
Je me sens comme grain de sable dans ton désert d´humanité, Quand parfois je me plains et pleure pour quelques vanités. Je t´ouvre au monde comme un livre, et te referme en nœud coulant. Doucement tu réapprends à vivre, dans ton fauteuil roulant.
Tu milites pour le droit des femmes et beaucoup admirent ton histoire, Jusqu´à l´international Muniba tu incarnes l´espoir, Tu prends la vie à revers et tu optes pour l´adoption, Finalement tu seras mère car tu adoptes un p´tit garçon.
Il te regarde sans cesse quand tu l´as sur tes genoux, Car pour lui tu es princesse dans ton carrosse à deux roues, Parfois la vie est un crève cœur, C´qui nous tue pas nous rends plus forts, Si c´n´est pas encore ton heure, ne meurs pas avant ta mort,
On a sûrement plusieurs vies, Mais dans celle-ci j´te rend hommage, Avec le cœur, avec la pluie, Quand tu dansais sous l´orage. Que reste t´il après l´naufrage, Ton courage, ta rage de vivre, Il y a ceux qui tournent la page, Et ceux qui réécrivent le livre.