💃🎤 Paroles de chanson Française et Internationnales 🎤💃

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Artiste : Euphonik
Titre : Né pour mourir
Plus rien à perdre à part mon temps, j´veux sourire, ne plus vriller
J´écris comme on vide son sang, né pour mourir pas pour briller
Je m´abandonne dans l´à peu près, je crois plus en la perfection

A cœur ouvert, moi j´ai rappé, mon autopsie, ma dissection
La nuit m´a rendu barge, si tu savais ce qu´elle m´ordonne
Mais j´ai choisi ma propre cage, en marge à la Tyler Durden
Mon âme parfaite, ma belle étrange, j´ai dessiné rien que pour toi
Des rayons d´or et des archanges que même le ciel ne comprend pas
Je suis ange aux mains moites qui mate l´horizon funèbre
Sous ta frange maladroite puisque tes yeux sont des fenêtres
J´ai même planté dans un coin, quelques rêves à cueillir
Comme celui de s´aimer au point de ne jamais s´appartenir

J´ai lutté contre moi-même, ce monde pour moi est bien trop petit
Je veux plus sombrer dans la haine ou même dans la misanthropie

Sur moi je me referme, suis-je le piège ou la proie ?
Ou les deux à la fois, comme la neige et le froid ?
J´ai beau courir, pour m´enfuir de moi
Né pour mourir, mais pour combien de fois ?

J´voulais m´délivrer de mal, plus grand sont les anges
J´ai tout fait pour être normal, je suis devenu plus dangereux
Je suis pas vraiment mort, mais juste un peu divisé

Alors en attendant l´aurore, j´essaye encore de relativiser
La nuit me défigure, j´écoute tout ce que prédit mon cœur
Je suis dans le clair obscur, seul avec Freddy Krueger
Je rêve à l´heure où les gens dorment, j´écris, je me pince l´épiderme
J´ai jamais suivi les normes, moi j´voulais pas d´une vie terne
J´me noie dans la confusion, face à mon existence
J´arrive à la conclusion que la vie n´a peut-être aucun sens
J´irai sur d´autres rives là où les cœurs sont déjà
Pourquoi attendre l´autre vie, j´y suis peut-être déjà

Et si demain tout s´arrêtait, qu´aurais-je fait de tout ce sable ?
Qui s´égraine et qui m´endiable, qu´on raconterait comme une fable
Plus rien à perdre à part mon temps, j´veux sourire, ne plus vriller
J´écris comme on vide son sang, né pour mourir pas pour briller

Sur moi je me referme, suis-je le piège ou la proie ?
Ou les deux à la fois, comme la neige et le froid ?
J´ai beau courir, pour m´enfuir de moi
Né pour mourir, mais pour combien de fois ?
Sur moi je me referme, suis-je le piège ou la proie ?
Ou les deux à la fois, comme la neige et le froid ?

J´ai beau courir, pour m´enfuir de moi
Né pour mourir, mais pour combien de fois ?