Sur les hauts plateaux de la douleur, sur un mur en ruines J´aurais voulu inscrire ton nom Afin qu´il s´efface à l´instant précis où s´écrouleraient les pierres
Dans la poussière et le soleil dispersés Je t´appelle mais je ne connais pas ton nom Ton vrai nom, celui qui se cache derrière la façade de ton visage Je l´ignorerai toujours Elle baille entre deux sourires dans les nuits bleues pétrole Elle exhale des soupirs parfumés au menthol Quand est-ce que mes doutes s´envolent? Moi, je reprendrais bien quelques gouttes d´alcool pour noyer ton chagrin Belle, quand tes yeux se plissent, je t´esquisse du bout des doigts C´est pas une histoire d´orifice qui peut combler le vide en toi Pétard moulé dans son Levi´s, passé minuit elle se prélasse Et à son regard le vice lui donne ce côté salace
On se mutile les tempes avec les rires de nos éclats À quoi bon remonter la pente quand on peut mourir en bas Bien trop miel pour que ça change, tout le reste est creux À quoi bon fixer le ciel? Mon ange, on brûlera tous les deux Je préfère passer mon tour, faire le sourd est bien plus sage Quand ils me parlent d´amour comme des oiseaux en cage J´ai préféré lâcher prise, je suis comme l´enfant en somme Qui regarde partir son ballon rempli d´hélium Ton visage, j´en ai plein les doigts Invisible, tu n´me voyais pas J´arrive à peine à parler de toi
J´voulais qu´tu m´prennes un peu dans tes bras Ton visage, j´en ai plein les doigts Invisible, tu n´me voyais pas J´arrive à peine à parler de toi J´voulais qu´tu m´prennes un peu dans tes bras Cette nuit-là j´ai tout perdu, le temps et sa notion En moi, je n´avais jamais vu et revu autant d´émotions On se racontait nos vies, on a même refait le monde C´est p´t-être con mais le comble, c´est qu´on était plus sombre que lui Faire semblant, on évite, j´crois qu´on a jamais su faire Là, je sens qu´on lévite comme Litith et Lucifer J´ai de l´encre et du miel, bien assez pour te décrire
Mais tes yeux sont des poèmes que j´ai refusé d´écrire Et quand je devais partir, je te laissais une partie d´moi Mais je repensais à toi, à tout ce que j´aurais pu mieux dire À tes rires hideux, à leur beauté laide Il y avait nous deux, au milieu des peut-être On verra pas la fin venir, alors pour l´avenir prions On ne peut pas se ret´nir, libres comme des électrons Ce qu´on oublie en premier, ce sont les plus belles images Pour ne pas t´oublier, j´ai fais de toi une sans visage Ton visage, j´en ai plein les doigts Invisible, tu n´me voyais pas
J´arrive à peine à parler de toi J´voulais qu´tu m´prennes un peu dans tes bras Ton visage, j´en ai plein les doigts Invisible, tu n´me voyais pas J´arrive à peine à parler de toi J´voulais qu´tu m´prennes un peu dans tes bras Ton visage, j´en ai plein les doigts Invisible, tu n´me voyais pas J´arrive à peine à parler de toi J´voulais qu´tu m´prennes un peu dans tes bras Moi j´en ai plein les doigts Tu n´me voyais pas À parler de toi Un peu dans tes bras Qu´espères-tu donc? Que je vais tomber dans tes bras? Je n´peux rien pour toi Tu n´peux rien pour moi
C´est assez clair pourtant Non, je suis un menteur et un salaud Tu n´m´as jamais poursuivi C´est moi qui t´ai harcelé sans répit même à travers mon silence Tu étais, tu aurais pu être le pain et le vin La douceur limpide, tu oublieras Je souhaite que tu aies déjà oublié Qu´aurais-tu fait d´un malade? D´un être livré à ses seuls monstres intérieurs J´ai toujours vécu dans le désordre de l´esprit Et les médecins ne me donnaient aucune chance de guérison