Tu te rappelleras ce ravin capricieux, c´est là que palpitaient les arômes grimpants, de temps en temps passait un oiseau revêtu de lenteur et de pluie : son costume d´hiver.
Tu te rappelleras les présents de la terre : Tu te rappelleras l´irascible parfum, avec la fange d´or, avec la fange d´or, les herbes du buisson et les folles racines, et les folles racines, sortilège d´épine et pareil à l´épée.
Ce fut alors comme jamais, comme toujours : nous partons tous les deux vers le lieu sans retour pour y trouver tout ce qui est en train d´attendre. Ce fut alors comme jamais, comme toujours : nous partons tous les deux vers le lieu sans retour pour y trouver tout ce qui est en train d´attendre.
Tu te rappelleras le bouquet rapporté par toi, bouquet fait d´ombre et d´eau et de silence, bouquet pareil à la pierre entourée d´écume. Tu te rappelleras, Tu te rappelleras
Tu te rappelleras les présents de la terre : Tu te rappelleras l´irascible parfum, avec la fange d´or, avec la fange d´or, les herbes du buisson et les folles racines, et les folles racines, sortilège d´épine et pareil à l´épée.
Ce fut alors comme jamais, comme toujours : nous partons tous les deux vers le lieu sans retour
pour y trouver tout ce qui est en train d´attendre. Ce fut alors comme jamais, comme toujours : nous partons tous les deux vers le lieu sans retour pour y trouver tout ce qui est en train d´attendre.