Salut à tous, ici on périt tôt
Les petits alternent entre la rue, Fifa et Cayo Perico
Et dans leurs têtes y´a rien à faire, naze

Comme quand j´rentre à 4 du mat
Increvable comme un frère Diaz
J´pense à la guerre et à ces camps
Quand j´vais mal, j´repense à Dieu et a ses plans
À l´être humain j´ai donné assez de temps
J´voulais l´aimer mais j´crois que j´avais pas le coeur assez grand
On m´a dit avant, c´est avant
Après, c´est après
Il faut avoir connu la guerre pour apprécier la paix
Y´a pas de the last héros
J´suis tout seul sur la stéréo
La nuit je m´endors sur The last of US sur HBO
Moi j´ai la foi de la moitié d´un prêtre
Mais j´oublie pas que la moitié d´un ami
C´est la moitié d´un traître

On veut les tonnes et des tonnes
Mais on oublie que tous les parrains se détronnent
Alors on déconne, ouais..
Et j´crois que les erreurs m´ont pas râté
Pour éviter que sa recommence
J´ai mon glock et ma pochette faraday
Et les faux frères dans les allées se planquent

Moi j´suis Jimmy dans les années 30
Sa fait des bissness plan mais y´a rien de pro
Entre nous deux, j´crois que y´en a un de trop
Et sa bibi l´amitié au prix de gros
Alors oui j´suis triste comme Johnny Depp à la fin de Blow
Le bizz, la rue, les ienclis tout ca c´est pété
Faut que j´monte un syndicat d´escrocs comme la CGT

*** blanchiment, maison et parcelle
Drapeau noir hissé comme dans Black cell
Ici y´a pas de tho-mys, pas de dominés
Placement neuf, Lewandowski, baleyette, ***
C´est ca de sortir avec des petites connes
Puis toute ta vie s´écroule comme le cours du Bitcoin
J´ai vendu milles doses
Fait milles erreurs et milles proses
Le monde tournait à l´envers, alors j´ai mit pause
Et je sais bien que souvent ton frère est la cause
Alors je marche seul
Dans une main, le glaive et la rose
Au bout du compte, est-ce que sa valait la peine ?

Bon dieu..
Comme ma vie a changer de manière irreversible
C´est le dernier jour d´été et moi je resterai à jamais dans le froid
Je reconnais que j´ai eu plus que ma part de moments intense
La plupart des gens n´ont pas la vie dont ils avaient rêvées
Moi durant la mienne, j´ai éparpillé mon coeur par-ci, par-là
Ils n´en m´en restent pas assez pour vivre à présent..
Mais je m´éfforce de sourire
Car je sais que mon ambition est de loin dépassé mes talents
Il n´y a plus de chevaux blanc, ni de jolies femmes devant ma porte