Au lycée, j´écoutais pas Je pensais qu´à faire du bif, le pilon venait du rif Et j´faisais l´fou, même si j´l´étais pas Puis c´est l´engrenage, et les boules de neige se transforment en grenade
On esquive pas les balles, alors les corps s´blindent S´en bat les couilles des tas et des grosses dindes Moi j´rêvais de l´Olympe Alors j´enfonce des portes blindées Pendant qu´les PD portent plainte Tu regardes le temps, le temps s´écoule peu Et au feu rouge, t´entends un coup de feu Dès le matin, devant ta porte t´as un arrivage de pu Et si c´est pas ta mère avant, et ben les schtars te tuent Et j´pense aux bracos, pendant qu´chui en gardav´ avec un raclo qui s´inquiète pour son chien J´voulais l´aider mais j´avais pas d´mots, alors j´lui ai juste dit de fermer sa gueule, pour son bien
J´regarde le plafond, j´me couche tard Et j´prends des coups d´barre comme t´as jamais vu J´voulais l´aimer mais le coup part et c´est trop tard On est montés sur des plavons que t´as jamais sus J´me couche tard Et j´prends des coups d´barre comme t´as jamais vu J´voulais l´aimer mais le coup part et c´est trop tard On est montés sur des plavons que t´as jamais sû Faut qu´j´arrive tout là-haut, c´est la merde ici bas
J´pense à la mif et j´aime ma mère, même si j´lui dis pas Tellement parano, j´pourrais même blinder le toit Et j´regarde The Wire, pour la quinzième fois J´dors peu et j´sais que mes pensées me mentent Des trucs chelous me hantent, même mes potes d´école me mentent Peut-être, car quand tu veux des ballots de trente kil´ Tu comprends que la vie, n´a rien d´un long fleuve tranquille J´regarde les profs et j´les écoute faire les fous Et j´apprends qu´il y´a contrôle seulement quand j´entends « fermez tout » Et moi j´monte sur des pavés, casse-pipe Il m´faut un glock, un camion ***
Après le beau temps, y´a l´orage T´as tout le monde sur des transats, plus personne quand y´a naufrage Trop de plaies à penser, alors j´pense qu´une fois fort, y´a que sur ta tombe qu´on s´rappellera de ton âge
J´regarde le plafond, j´me couche tard Et j´prends des coups d´barre comme t´as jamais vu J´voulais l´aimer mais le coup part et c´est trop tard On est montés sur des plavons que t´as jamais sus J´me couche tard Et j´prends des coups d´barre comme t´as jamais vu J´voulais l´aimer mais le coup part et c´est trop tard
On est montés sur des plavons que t´as jamais sû Un bruit chelou, j´ai jeté toutes mes puces Et même si j´avais tout, moi j´en voulais plus La chance de ton côté, tu te mets à coffrer Mais au final, c´est la roulette russe Teille dans la tête, beaucoup d´éclats Rien à foutre de toutes ces tasses, tout est sanglant comme coup d´État Puis tu manges une balle, dès la première seconde Car tu penses être le roi du monde, mais au fond tu l´es pas
J´regarde le plafond, j´me couche tard Et j´prends des coups d´barre comme t´as jamais vu
J´voulais l´aimer mais le coup part et c´est trop tard On est montés sur des plavons que t´as jamais sus J´me couche tard Et j´prends des coups d´barre comme t´as jamais vu J´voulais l´aimer mais le coup part et c´est trop tard On est montés sur des plavons que t´as jamais sû