Devoir plaire à des gens dont je doute J´ai l´impression d´être comme au collège Niquez vos mères, on va chacun prendre nos routes
Et vous m´oublierez comme la neige Sur les photos j´aimerais vous effacer Pourtant de vous ma tête est entièrement occupée Vos esprits sont noirs Et vous ne pouvez le voir La peur de la solitude Ce comportement perplexe Ce quotidien d´habitudes Font que je ne vous lirai jamais ce texte
Et si en fait tous ses amis Avaient assez peu d´états d´âme En recherchant ma compagnie Que pour poster sur Instagram Tous formatés à la même norme Leur esprit n´est que jugement
Si à ce vide tu n´es pas conforme Pour eux tu parais transparent
Leurs pupilles s´assombrissent quand ils sourient Très vite ont fait le tour, leurs veau-cers crient au secourt Toujours le même discours, de nuit comme de jour Extérieur présentable, esprit affreux Putain, c´est l´abîme qui regarde en eux tant ils sont vides Connerie stratosphérique comme les astres Absolument arides sont les affres De leur matière grise lamentable Je les emmerde, et je baise tous leurs semblables Clair est leur jeu, leurs égos font la guerre Bêtise m´irradie comme explosion nucléaire Mâchoire en équerre, et tous nos cœurs sont équestres
Je claque la porte, mais je reste chevaleresque On est sophistiqué, le mot Satan est faible Fervent néophyte de Méphistophélès Je serre les dents plus fort, encore, je mords mes lèvres Soulève mon coude car mes poings je séquestre
Parle-moi mieux Pour de vrai Comme si ton visage était réel Comme si t´étais pas un acteur Ni un personnage
Et si en fait tous ses amis Avaient assez peu d´états d´âme En recherchant ma compagnie
Que pour poster sur Instagram Tous formatés à la même norme Leur esprit n´est que jugement Si à ce vide tu n´es pas conforme Pour eux tu parais transparent Le même sourire de façade Il cache le réel