Sa Main sur mon bras ya de l´électricité Ça C´est une lueur dans le chaos visité Sans ça Où s’accrocher et comment éviter ? Ça S’appelle pas Ça n’a pas de nom avec lequel signer Comment décrire ces lueurs qui dans certains moments te retiennent de saigner ? Comment parler sans trahir les choses que les mots essayent de désigner ? Que dire à une femme dont l’éclat nous a métamorphosé à jamais ? Que dire à son amie quand celle qui l’a mise au monde l’embrassera plus jamais ? J´aimerais enfin trouver que tous ces mots suffisent
Pour désigner justement ce qu´on fait subir Quand elles me quittent à chaque fois je ressuscite en pire Sublime empire T´es toi Tu me mens sans le vouloir embrasse moi et Tais toi On peut pas se comprendre car je suis moi et toi T’es toi Si les mots nous salissent le silence lui nous nettoie On était posé chez moi Jackson Pollock dans les draps Elle avait sur le bout des doigts Les restes de mon émoi La lumière et son éclat Tombait sur son long corps étalé Ce silence valait dix fois
Toutes les langues jamais parlées Enfin on a un peu causé J’ai plaisanté C’est pas passé D’un coup aucun mot je savais pesé Les yeux baissés Je l’ai laissé Seule et vexée s’en aller Mots ressassés, assourdissant, ne s’entendent pas Je me dis que je me suis déjà pourtant répété assez, quoi J´aimerais enfin trouver que tous ces mots suffisent Pour désigner justement ce qu´on fait subir Quand elles me quittent à chaque fois je ressuscite en pire Sublime empire
T´es toi Tu me mens sans le vouloir embrasse moi et Tais toi On peut pas se comprendre car je suis moi et toi T’es toi Si les mots nous salissent le silence lui nous nettoie