Son père, c’était un grand rouquin Qui travaillait chez Citroën-ne Et comme il était homme de peine Il avait parfois du chagrin Mais un monsieur, rue de la Roquette
À la belle offrit du nougat C’est avec ça qu’elle débuta Dans la vie, le luxe et la fête
C’était une poupée jolie, jolie, jolie, jolie Qui faisait rêver aux folies, folies, folies, folies Ses yeux étaient remplis d’azur Mangeaient la moitié d’ sa figure Quand elle s’ baladait dans Paname, Paname, Paname, Paname On disait On disait : "C´est une voleuse d´âmes"
Mais un soir, Julot le rouquin La vit passer ; ce fut sa perte Il la suivit dans la nuit verte
Lui proposant d’ faire le turbin Se redressant comme une sirène Elle crâna et, n’y tenant plus Julot, d’un grand coup d’ pied dans l’ dos L’envoya plonger dans la Seine C’était une poupée jolie, jolie, jolie, jolie Qui nageait comme une otarie, tarie, tarie, tarie Elle sauva sa peau et ses os Et se remit à faire la noce Comme au bon temps où dans Paname, Paname, Paname, Paname On disait On disait : "C´est une voleuse d´âmes"