De son grand-père et de son père, Thomas avait hérité, Les moustaches héréditaires qu´il avait déjà bébé. A l´âge de jouer aux billes, ça lui servait pas beaucoup.
Mais à l´âge de plaire aux filles, c´était un fameux atout!
Thomas, Thomas, Oh! Thomas! Quel ravage ça fera. Thomas, Thomas, quelle splendeur! Tes belles moustaches de sapeur!
En passant sous les arcades, chaque soir après minuit, C´est la même sérénade que l´on entend dans la nuit. C´est la même sérénade, mais jamais au même endroit. A vraiment, elles se baladent, les moustaches de Thomas.
Thomas, Thomas, Oh! Thomas! Quel ravage ça fera. Thomas, Thomas, quelle splendeur! Tes belles moustaches de sapeur!
Quand on embrasse une fille, comme c´est toujours dans le cou, Faut voir comme elle se tortille, ça lui fait des "goulou-goulou". Et si elle appelle sa mère, ce n´est pas pour qu´elle rapplique. Ce serait plutôt le contraire, pas besoin que je vous explique.
Mama, Mama, Aïe! Mama! Ça me chatouille, j´aime ça. Thomas, Thomas, quelle splendeur! Tes belles moustaches de sapeur!
Pour son service militaire, hélas Thomas s´en alla. Et plus d´une fille regrettèrent, ses moustaches, et cetera.
Quand il revient au village, après avoir fait son temps, Dans la rue, sur son passage, chantait le coeur des enfants:
Papa, Papa, Aïe! Papa! Criait les gosses à Thomas. Ils avaient tous, comme Thomas, Ils avaient tous, quelle splendeur! Des belles moustaches de sapeur!