Je me suis dit : Pour embellir la vie Dans l´existence, il faut du changement Et j´ai pensé à nous deux, ma jolie Sous des aspects tout à fait différents
D’abord, j´étais dans une armurerie Tout flambant neuf et quelqu´un m´astiquait J’étais d´venu sabre de cavalerie T´étais l´ fourreau dans lequel j´ pénétrais Puis, je t´ai vue, briquet automatique Sur ton bouton, sans arrêt, je pressais Quand t´es d´venue une perle authentique C’est naturel, j’ai voulu t´enfiler
J´ crois qu´on serait Bien plus heureux, peut-être Si l´on était Ce qu’on ne peut pas être
Quand j’ai passé d´vant une boulangerie Les belles miches, c´était toi, mon trognon Quand tu passas d´vant une charcuterie Tu m’as r´connu, j’étais le saucisson
Puis, je t´ai vue, commise dans la chaussure Devant tout l´ monde, là, tu prenais mon pied Et bien plus tard, d´vant une petite friture J´étais la poêle qu´ par la queue tu tenais
J’ crois qu’on serait Bien plus heureux, peut-être Si l’on était Ce qu’on ne peut pas être