Sa voix je l’entends
Qui me dit Debout viens-t’en
Vite accoure jusqu’à moi

La triste saison

Est finie c’est le printemps
Vite rejoins-moi

Sa voix je l’entends
Qui me dit Debout viens-t’en
Vite jusqu’à moi

La saison des pluies
Est finie c’est le printemps
Vite rejoins-moi

Qu’il est pentu
Le long chemin qui mène
À ta vertu
À l’eau de ta fontaine

Mais je le ferai jusqu’au bout
Pour arriver à toi

Jusqu’à toi

Ouvre-moi ton cœur
(Ton âme)
Ouvre-moi ton cœur
(Ton âme)
Oublie d’où venait la peine
Oblige mon âme ancienne
(Mon âme même)
Que je parvienne à toi
Que je parvienne à toi

Mon deuil tu l’as changé en danses joyeuses
La joie, la joie me ceinture et ses grelots d’airain
Chatouillent mes reins
Je rie, me déhanche et sautille maintenant

Je danse en frappant dans les mains
Dans les mains !

J’ai tremblé d’effroi
Quand méprisamment ils ont
Chassé d’un geste de main

Tes si doux parfums
Tes plus pures exhalaisons
Mon corps à eu froid

J’ai tremblé d’effroi
Quand violemment ils ont
Pillé ta maison

Mais je me suis tu
Honteusement me suis tu
Es parti en courant

Tu es parti en courant

Loin de moi

Loin de moi

Oublie d’où venait ta peine
Oublie d’où venait la peine
Ouvre-moi ton cœur
(Ton âme)
Ouvre-moi ton cœur
(Ton âme)
Oublie d’où venait la peine
Oublie d’où venait la peine
(D’où venait la peine ?)
Ouvre-moi ton cœur
(Ton âme)

Ouvre-moi le cœur
Oblige mon âme ancienne
Oblige mon âme même !

Que je parvienne à toi
Que je parvienne à toi

Et la bannière qu’on a étendu sur moi
C’est l’amour
Et la bannière qu’on a étendu sur moi
C’est l’amour
Et la bannière qu’on a étendu sur moi
C’est l’amour
Et la bannière qu’on a étendu sur moi c’est l’amour.