Rien n´est précaire comme vivre Rien ??? commettre n´est passager C´est un peu fondre pour le givre Et pour le vent être léger
Un jour tu passes la frontière D´où viens tu ? Mais où vas-tu donc ? Demain qu´importe et qu´importe hier Le cœur change avec le chagrin Toute ??? sans rime ni pardon
J´arrive j´arrive Où je suis étranger J´arrive j´arrive Où je suis étranger
Passe ton doigt là sur ta tempe Touche l´enfance de tes yeux Mieux vaut laisser basses les lampes La nuit plus longtemps nous va mieux
C´est le bon jour qui se fait vieux Les arbres sont beaux en automne
Mais l´enfant qu´est-il devenu ? Je me regarde et je m´étonne De ce voyageur inconnu De son visage et ses pieds nus
J´arrive, j´arrive Où je suis étranger J´arrive, j´arrive Où je suis étranger J´arrive, j´arrive Où je suis étranger J´arrive, j´arrive Où je suis étranger
C´est long vieillir, au bout du compte Le sable fuit entre nos doigts C´est comme une eau froide qui monte C´est comme une honte qui croit
C´est long d´être un homme, une chose C´est long de renoncer à tout Sens-tu les métamorphoses Qui se font au dedans de nous ? Lentement plier le genou
Peu à peu tu te fais silence J´arrive j´arrive Mais pas assez vite pourtant J´arrive j´arrive Pour ne sentir la ??? J´arrive j´arrive Et sur le toi-même d´antan
J´arrive j´arrive Tomber la poussière dedans J´arrive j´arrive Sur le toi-même d´antan J´arrive j´arrive La poussière J´arrive j´arrive La poussière J´arrive j´arrive J´arrive j´arrive J´arrive j´arrive J´arrive j´arrive J´arrive j´arrive
Ô mer amère, ô mer profonde Quelle est l´heure de tes marées ? Combien faut-il d´années-secondes À l´âme pour l´homme abjurer ?