Une plaine et des chœurs d´enfants Rien n´était plus beau qu´aujourd´hui Le soir tombait comme un rideau Les jeunes gens s´en allaient
Le soir tombait comme un rideau Métallique Les jeunes gens s´en allaient Rêvant à l´air libre allergène D´une autre plaine
Et le jour avait Une couleur d´été, de printemps Des milliers d´avions Éventraient le ciel mais nous n´avions
Et le jour avait Une couleur d´été, de printemps Des milliers d´avions Éventraient le ciel mais nous n´avions
Peur de rien
Dans la plaine montait enfin Cette clameur qui étourdit Les nues se fendaient de sifflets Les jeunes gens s´en allaient
L´azur se fendait de sifflets Métalliques Et les jeunes gens s´en allaient Par mille ! Ivre cohorte Qui hâtivement élevait au milieu de la plaine…
Parmi l´ivre cohorte Ils s´en allaient S´en allaient S´en allaient
Sur le champ
S´en allaient se perdre Au milieu de l´ivre cohorte Qui hâtivement élevait Un grand bûcher pour se distraire Là, tout juste au cœur de la plaine Au cœur de la plaine
Et le jour avait Une couleur d´été, de printemps Des milliers d´avions Éventraient le ciel mais nous n´avions
Et le jour avait Une couleur d´été, de printemps Des milliers d´avions Éventraient le ciel mais nous n´avions
Peur de rien
Peur de rien Peur de rien Dans cette plaine Cette autre plaine Une autre plaine Une autre plaine Dans laquelle nous n´avions peur de rien