Pour voir Sari d´Orcino Nous roulons toujours le long de la mer. Comme un grand banc de poissons Le vent tiédissant me file entre les doigts. Juliette avait mis sa robe orangée,
Gorgée du soleil cueilli ce matin. Juliette avait mis là sa robe orangée, Gorgée de soleil.
Le ruisseau est plein de tes rires Je me baigne dedans Quelle heure est-il, où atterrir ? Le ruisseau est plein de tes rires Je me baigne dedans Tu te portes comme un charme Un pendentif.
Abricot géant pomelos J´ai mordu À tous les fruits de ton verger
J´ai dit qui es-tu ? Et puis j´ai
Pris ton corps nu Il avait un goût de melon
Alors le matin s´est levé Sur nos corps nus Il faisait un petit peu froid
Toi la première ce fut toi Qui dit c´est l´heure où l´on revêt Nos manteaux de pudeur Quand l´aube à la couleur Du péché.
Juliette fait le tour de l´endroit puis Elle filme un morceau du panorama. Dans sa robe baignée de soleil filent Mes doigts comme le vent tiédissant. Juliette a remis sa robe orangée,
gorgée du soleil accueilli ce matin. Juliette a remis là sa robe orangée, Gorgée de soleil.
Le ruisseau est plein de tes rires Je me baigne dedans Quelle heure est-il, où atterrir ? Le ruisseau est plein de tes rires Je me baigne dedans Tu te portes comme un charme Un pendentif.
Remangerons-nous le fruit du hasard Cette pomme étrange Qui affame quand on la mange
Adieu, Adieu verger
Abandonner nos pas à l´odeur du figuier Qui est celle de l´été
Adieu, Adieu verger
L´angoisse pénétra comme un corps éxtérieur Nous l´assiégeâmes de mille pierres Alors apparu changé en perle Ce vieux monde calcaire