J´ai vu le dernier des mohicans faire la manche place de Clichy Il m´a dit tout doucement "mon ami tu marches sur la tête , même si ton sort parait enviable
Est-ce que l´esprit de tes ancêtres passe dans ton téléphone portable ?"
Et j´ai gravi cette colline J´ai contemplé l´horizon à l´heure ou le soleil décline Et j´ai compté les bisons J´en tuerai quatre avant la nuit , ça suffira pour la saison Puis je rangerai mon fusil et les autres grandiront
J´ai vu le dernier des Apaches , il se fichait éperdument d’où était enterré sa hache. Il m´a dit tout simplement "mon ami cette terre est la tienne , sans titre de propriété ,
mais garde quelques graines , de ce que tu as récolté"
Et j´ai traversé cette plaine Le vent m´a soufflé sa chanson le sang qui coule dans tes veines , c´est le même que les bisons. J´attendrai la fin de l´hiver et je quitterai la maison, comme j´ai toujours vu faire mon père
Et je compterai les bisons Je gravirai cette colline Je contemplerai l´horizon , à l´heure ou le soleil décline et je compterai les bisons
J´en tuerai quatre avant la nuit ,
ça suffira pour la saison Puis je rangerai mon fusil et les autres grandiront.
En paix jusqu´à l´année prochaine mes fils m´accompagneront , pour compter les bisons mes fils m´accompagneront , pour compter les bisons.