C´est vrai que dans ses draps fourbus Jusqu´aux aurores à l´inconnu Elle a roulé à demi-nue Son corps de bras en bras tendus
C´est vrai qu´au vent de ses cheveux A ses parfums de safran bleu Elle a brûlé à petit feu Sa liberté manière de jeu Elle a dans son regard Un reste d´étendard L´ombre d´un corbillard Que poussent des pillards
Moi je l´ai tant aimée Tant aimée, tant aimée Que mon corps est pétri Des parfums de sa vie Moi je l´ai adorée Adorée Que mon corps est pétri Des parfums de sa vie
C´est vrai qu´au bord de ses écarts Ses yeux froissés sont en retard Quand sonne l´heure de leur départ Ou d´un sourire ou d´un regard Elle a le corps ouvert aux rives des adultères A la caresse amer des amours passagères Moi je l´ai tant aimée Tant aimée, tant aimée Que mon corps est pétri Des parfums de sa vie Moi je l´ai adorée Adorée Que mon corps est pétri Des parfums de sa vie C´est vrai qu´elle a donné souvent Des nuits, des rêves ébouissants
Cette chanson est une reprise. Sa version originale a été créée par Art Mengo