J´en ai croisé des vies, j´en ai fait des saisons J´ai traversé la nuit, j´ai filé mon blouson Et pourtant Et pourtant, c´était là
J´en ai passé des lunes à questionner demain J´en ai connu les filles qui n´y comprenaient rien Et pourtant C´était là, devant moi
J´avais oublié L´humeur d´un été
Et pourtant c´est si bon de penser Qu´une rafale de vent Pourrait tout emporter Pourrait nous emporter Et pourtant c´est si bon de rêver À l´ombre d´un jour passé Qu´une vague au levant Pourrait tout balayer
Souffler la réalité
J´ai gardé dans le cœur un espoir lumineux Quelques parfums d´ailleurs pour mes vieux jours heureux Tout est là, Juste là, sous tes yeux
Un coucher de soleil, un peu d´herbe à fumer Quelques amis fidèles, une poignée de projet Ça me va, Ça me va comme à toi Je travaille à l´année Pour ma liberté
Et pourtant c´est si bon de penser Qu´une rafale de vent Pourrait tout emporter
Pourrait nous emporter Et pourtant c´est si bon de rêver À l´ombre d´un jour passé Qu´une vague au levant Pourrait tout balayer Souffler, balayer, effacer Oublier cette foutu réalité
Et pourtant c´est si bon de penser Qu´une rafale de vent Pourrait tout emporter Pourrait nous emporter Et pourtant c´est si bon de rêver À l´ombre d´un jour passé Qu´une vague au levant Pourrait tout balayer Et pourtant c´est si bon de penser
Et pourtant c´est si bon de rêver À l´ombre d´un jour passé Qu´une vague au levant Pourrait tout balayer Souffler la réalité