Ils sont venus, ils sont tous là, Dès qu´ils ont entendu ce cri "Elle va mourir La Mamma ! " Ils sont venus, ils sont tous là, Même ceux du sud de l´Italie
Y a même Giorgio le fils maudit Avec des présents plein les bras.
Tous les enfants jouent en silence, Autour du lit et sur le carreau, Mais leurs jeux n´ont pas d´importance C´est un peu leur dernier cadeau A La Mamma ! A La Mamma !
On la réchauffe de baisers, On lui remonte ses oreillers, Elle va mourir La Mamma ! Sainte Marie pleine de Grâce Dont la statue est sur la place Bien sûr pour lui tendre les bras En lui chantant... Avé Maria !
Avé Maria !
Y a trop d´amour... de souvenirs... Autour de toi, toi... La Mamma ! Y a tant de larmes et de sourires... A travers toi, toi... La Mamma ! Et tous les hommes ont eu si chaud Sur les chemins de grand soleil Elle va mourir La Mamma ! Qu´ils boivent, frais, le vin nouveau, Le bon vin de la bonne treille. Tandis que s´entassent pèle-mèle Sur les bancs, foulards et chapeaux...
C´est drôle, on ne se sent pas tristes Autour du lit de l´affection, Y a même un oncle guitariste Qui joue en faisant attention
A La Mamma ! A La Mamma !
Et les femmes se souvenant Des chansons tristes des veillées... Elle va mourir La Mamma ! Tout doucement, les yeux fermés, Chantent comme on berce un enfant Après une bonne journée Pour qu´il sourit en s´endormant... Avé Maria !
Y a tant d´amour, de souvenirs... Autour de toi, Toi La Mamma ! Y a tant de larmes, et de sourires... A travers toi, Toi La Mamma !
Que jamais ! jamais ! jamais... Tu ne nous quitteras !
Cette chanson est une reprise. Sa version originale a été créée par Charles Aznavour