Moi je marchais les yeux par terre T´avais toujours le nez en l´air C´est comme ça qu´on s´est connu
On avait chacun sa guitare
On n´était pas loin d´une gare Et c´est le hasard qui l´a voulu
Tu m´as dis quand leurs ailes sont mortes Les papillons vont où le vent les porte On a pris le premier chemin venu
Et quand la nuit est tombée Sur la voie ferrée On était bien loin de la ville Et on n´entendait que les notes Et le bruit de nos bottes Sous la pleine lune immobile On a traversé les semaines Comme de vrais fêtes foraines Sans même penser au retour
On s´est perdu dans les nuages
Comme les oiseaux de passages A suivre les filles d´un jour
Pour ne pas que des fous nous renversent, On prenait les chemins de traverse Même s´ils ne sont jamais les plus courts
Et quand la nuit est tombée Sur la voie ferrée On était bien loin de la ville Et on n´entendait que les notes Et le bruit de nos bottes Sous la pleine lune immobile
Et quelques fois je me souviens De ceux qui nous ont lâché les chiens
Et jeté des pierres au visage
Ils n´ont rien empêché quand même Puisque le seul métier qu´on aime C´est la bohème et le voyage
Et quand la nuit va tomber Sur la voie ferrée On sera bien loin de la ville Et on n´entendra que les notes Et le bruit de nos bottes Sous la pleine lune immobile
Et quand la nuit va tomber Sur la voie ferrée On sera bien loin de la ville Et on n´entendra que les notes Et le bruit de nos bottes
Sous la pleine lune immobile Sous la pleine lune immobile.