Tout le monde y pense, Les hommes, les anges, les vautours, Y a plus de distances, Personne qui ait les bras trop courts, Tout le monde espère,
Même à l´arrière des arrière-cours, Tout le monde veut son billet retour, D´amour, d´amour, d´amour, d´amour.
Son éclat de chance, Celui qui vous brûle, vous inonde, Mais le ciel s´en balance, Puisqu´il y en a pas pour tout le monde, Y a des gens plein les urgences, Sous les lumières des abat-jour, Qui attendent leur billet retour, D´amour, d´amour, d´amour, d´amour, d´amour.
Ces anges qui dansent, Sur ces pistes trempées d´alcools, Dans ces caves immenses, Les cheveux collés aux épaules, S´envolent en silence,
Et s´éparpillent au petit jour, En cherchant des billets retour, D´amour, d´amour, d´amour, d´amour, d´amour.
Ces femmes qui s´avancent, En tenant au bout de leurs bras, Ces enfants qui lancent, Des pierres vers les soldats, C´est perdu d´avance, Les cailloux sur des casques lourds, Tout ça pour des billets retour, D´amour, d´amour, d´amour, d´amour, d´amour.
Les hommes, les anges, les vautours... Personne qui ait les bras trop courts... Tout le monde y pense...