Cette nouvelle m’arrive à la Fête-Dieu. Jeanne, c’est l’époque où les blés sont bleus, Jeanne, les petites filles douces à faire pleurer se préparent
à chanter en foulant les campanules gorgées d’azur. Avec de l’eau sucrée (on donne le sucre) on sépare leurs cheveux en beaucoup de petites tresses pures Ô enfant ! Jeanne, sois bénie de Dieu, car la procession va chanter dans mon âme et, le jour où j’apprends ta naissance, les grandes feuilles des lisières des bois reposés se recueillent.