Par ce que j’ai souffert, ma mésange bénie, je sais ce qu’a souffert l’autre : car j’étais deux Je sais vos longs réveils au milieu de la nuit et l’angoisse de moi qui vous gonfle le sein.
On dirait par moments qu’une tête chérie, confiante et pure, ô vous qui êtes la soeur des lins en fleurs et qui parfois fixez le ciel comme eux, on dirait qu’une tête inclinée dans la nuit pèse de tout son poids, à jamais, sur ma vie.