Quand dans le brouillard qui faisait luire la boue oĂč nageaient les lumiĂšres des grands magasins, je mâarrĂȘtais en face des tuyaux de zinc de ta maison ancienne oĂč, la lampe Ă la joue,
Quand je serai mort, si quelquâun trouve ces vers : quâil aille prĂšs des quais dâune ville et te cherche ; quâil tâexplique ce que lâon appelle un poĂšte et que lĂ -bas des oiseaux dâor sont sur la mer
Tu ne comprendras pas ces explications. Tu seras ramollie et prendras du tilleul en petit bonnet vieillot et, dans mon cercueil, je tremblerai dâavoir eu pour toi la passion du poĂšte Ă qui ne reste plus que lâorgueil.