Les chansons nous racontent que dans les vieilles prisons A Nantes ou bien ailleurs y avait des prisonniers Qui se la coulaient douce dans les filles des geôliers
Elles y venaient les voir tous les soirs au coucher Mais les chansons disent pas ce qu´elles leur-z-y faisaient Ce qu´elles leur-z-y faisaient les filles des geôliers
Elles devaient leur-z-y-faire des choses pour oublier Des choses qu´il y a que les filles pour vous y faire goûter Des choses qui font que la peine elle est douce à passer Quand ils en avaient marre des filles des geôliers Ils leur disaient câlins délie-moi donc les mains
Délie-moi donc les mains je me sauve demain matin
Où qu´il est le temps béni des prisons pleines d´amour Où les filles sans scrupules venaient vous prêter leur cul Où les filles sans scrupules venaient vous donner leur coeur
Les temps bénis sont morts où c´était pas miracle Quand on était taulard de pouvoir bavarder Avec des gardiens même si c´était des chiens
Un gardien ou un chien c´est quand même plus humain Que des portes électriques des camisoles chimiques
Que des portes électriques des camisoles chimiques A la place de filles des filles des geôliers Ils ont la veuve poignet la branlette sauvage La masturbation jusqu´à devenir dingue
Je vis dans un pays et c´est aussi le vôtre Où un gamin perdu à Fleury-Mérogis Pour un vol de bagnole se fait serrer la vis
On la lui serre tellement la vis qu´il en peut plus Un jour la coupe est pleine et on le retrouve pendu Bon Dieu quel beau pays! Bon Dieu quel beau pays!