Titre : Septembre au ciel léger taché de cerfs-volants
Septembre au ciel léger taché de cerfs-volants Est favorable à la flânerie a pas lents, Par la rue, en sortant de chez la femme aimée, Après un tendre adieu dont l´âme est parfumée. Pour moi, je crois toujours l´aimer mieux et bien plus
Dans ce mois-ci, car c´est l´époque où je lui plus. L´après-midi, je vais souvent la voir en fraude ; Et quand j´ai dû quitter la chambre étroite et chaude, Après avoir promis de bientôt revenir, Je m´en vais devant moi, distrait Le souvenir Me fait monter au coeur ses effluves heureuses ; Et de mes vêtements et de mes mains fiévreuses Se dégage un arôme exquis et capiteux, Dont je suis à la fois trop fier et trop honteux Pour en bien définir la volupté profonde, - Quelque chose comme une odeur qui serait blonde.