A Chartreux et à Célestins, A Mendiants et à Dévotes, A musards et claquepatins, A servants et filles mignottes Portants surcots et justes cottes,
A cuidereaux d´amour transis, Chaussant sans méhaing fauves bottes, Je crie à toutes gens mercis.
A fillettes montrant tétins, Pour avoir plus largement hôtes, A ribleurs, mouveurs de hutins A bateleurs trayant marmottes, A fous, folles, à sots, à sottes, Qui s´en vont sifflant six à six A vessies et mariottes, Je crie à toutes gens mercis,
Sinon aux traîtres chiens mâtins Qui m´ont fait ronger dures crôtes, Mâcher maints soirs et maints matins, Qu´ores je ne crains trois crottes. Je fisse pour eux pets et rottes ;
Je ne puis, car je suis assis. Au fort, pour éviter riottes, Je crie à toutes gens mercis.
Qu´on leur froisse les quinze côtes De gros maillets forts et massis, De plombées et tels pelotes. Je crie à toutes gens mercis.