Des éclairs Dans le reflet De ses yeux Il cherche la lumière A tâtons
Dans une mise en abîme Sans fond Il semble bercé D´illusions Les yeux rivés sur l´écran Il a oublié le temps Des images lisses se profilent A la poursuite du néant Dans les profondeurs De la toile Les noyés sont nombreux Tous les jours un peu plus loin Ils s´éloignent De leurs corps amoureux
Il traverse une vie sans relief Ses pupilles s´agitent Vont et viennent
Éblouis par la lumière numérique Tout défile, se révèle bien trop vite Ses doigts bataillent comme des mouches Laissant son corps sur la touche Le bruit autour de lui disparu Happé, il est là, il n´est plus Dans les profondeurs De la toile Les noyés sont nombreux Tous les jours un peu plus loin Ils s´éloignent De leurs corps amoureux
Des éclairs dans le reflet de ses yeux Il dérive dans l´océan houleux Une mise en abîme sans fond Oui tout semble bercé d´illusions Zombie atone