Il a les yeux qui en disent long sur ce qu´il ne connaît pas il a la fraîcheur d´un bourgeon d´un petit corps ovoïde en bouton et quand il plisse les paupières
c´est pour mieux regarder en l´air
Et Son âme lumineuse s´égare les minutes restent en suspend Il Navigue dans l´instant ce petit espace de temps qu´il déploie les yeux fermés bien au dessus des nués
Dans un monde de possibles il vogue impalpable immatériel Des écheveaux de chemins flous de dessinent puis disparaissent se dispersent dans les airs