La vallée semble figée Au loin je peux te voir glisser Sur ces chemins patinés Que des années de marche ont usé Tes yeux tournés vers le ciel
Tu as vraiment tout pour me plaire Tu étudies le poids de l´air Le frais, le chaud foule la terre Au-dessus de l´ombre des cimes Je peux t´observer toujours caché Tapis derrière l´épaisse forêt Je serai patient même affamé Quand la nuit diluera son encre Je sortirai mes griffes de l´ombre Le monde est bien trop cruel Mais ta souffrance sera brève
Au-dessus de l´ombre des cimes En silence des bêtes se déplacent De prédateur tu ne vois nulle trace Ma douce proie à l´âme délicate
Tu ne devines donc pas
Que je rôde près de toi Surveillant tous tes pas J´envie ta chaire pâle Ta peau de velours Et la faim me tenaille Tes yeux tournés vers le ciel Tu avais tout pour me plaire Tu étudiais le poids de l´air le chaud, le frais foulaient la terre