Clair-obscur Je n´aime rien tant que la fêlure Qui lézarde le mur De sa résistance... Sombre et pâle
Fragile et pur comme un cristal Transparent, idéal Quand j´y pense... Et je me tiens Ni trop près, ni trop loin Passager clandestin D´un rêve incertain Je sais qu´il ne va pas vraiment bien Je n´attends rien Je lui tends juste la main... Il a fermé à double tour Pour pas souffrir, pour pas pleurer Car il croit que l´amour peut tuer... Clair-obscur Je n´aime rien tant que la blessure Protégée par le mur De ses apparences... Sombre et pâle
Coupant et dur comme un métal Mon ange, comme tu fais mal Quand j´y pense... Et il se tient Toujours à mi-chemin Du rejet, du besoin De ce qui l´atteint Je sais qu´il ne va pas vraiment bien Je n´attends rien Je lui tends juste la main... Il ouvrira sa porte un jour Pour voir le ciel, pour respirer Et l´amour entrera sans frapper...