Faudra-t-il au matin, au petit jour m´enfuir, Les paupières lourdes de mes souvenirs ? Traîner mon ombre hors du bocal Quand le soleil ouvrira ses pétales ?
Au-delà des voiles, des mûrs invisibles De ce va et vient entre le jour et la nuit Il n´y a que le vent qui se promène ainsi dehors Serait-ce le vide quand le silence dort ?
Et même si tout à changer Un oiseau chante encore au fil de mes pensées je vis dehors
Nous faudra-t-il changer d´avenir En un mot, savourer de simples plaisirs ? Dans le ventre de mon logis "ciel" Je rêve d´un printemps éternel
Je lance un regard par la fenêtre J´imagine des lendemains lumineux
Les heures s´évadent sourdes et muettes A l´attente de jours heureux.