Un jour viendra le corps tassé Les parchemins sur nos visages Ceux qui racontent la vie passée Tous les succès et les naufrages Et nos mains qui tremblent au vent
Comme des biguines aux pas légers Continueront de battre le temps Sous des soleils endimanchés
Un jour viendra on f’ra vieux os Des bégonias sur le balcon Un petit air de calypso Photo sépia dans le salon Malgré la vie, le temps passé Malgré la jeunesse fatiguée Personne ne pourra empêcher Nos corps usés de chalouper
Que l’on s’éloigne de la rive On scratchera du gramophone Quelques ritournelles Caraïbes On s’épuisera sur le dancefloor En de petits pas économes Tant que sera levé le store Nos palpitants s’ront métronomes
Elles me reviennent les années folles Quand on mourrait seulement de rires Oh, rappelle-toi du Malecón Le clapotis de nos souvenirs Un jour viendra cette ritournelle Quand ma voix se s’ra envolée Je te supplie en souvenir d’elle De continuer à chalouper
Chalouper, Chalouper
Chalouper, Chalouper Chalouper, Chalouper
Oh, fais-moi tourner sous mes pas Glissent les années, toi et moi Jusqu’au bout d’aimer, on pourra Chalouper, chalouper, chalouper
Oh, fais-moi tourner sous mes pas Glissent les années, toi et moi Jusqu’au bout d’aimer, on pourra Chalouper, chalouper, chalouper