Picaflore Boom Tcheck yo Faya Faya Dem Ici le texte est technique on le jetera à la benne J´suis le pic-ty, le beatnik, le Falafalafel Et comme les flics dealent on s´victimise pas la pas la peine
Et c´est la big crise, les perquiz qui viennent à la pelle Les statistiques disent qu´on finira à la chaîne à Athènes Les entreprises gisent, nous coupent les vannes et les veines Et les jeunes grise mine tisent et s´disent plus à la tienne Et ouais je parle mal j´parle grave, j´rappe sur gravat Mon phrasé brasier gravier se trouve pas sur Shazam Écoute-moi caser l´flow, j´mets des rasades de razzia J´vois ma plume s´embraser j´suis qu´un faubourg à Gaza J´suis le fils de terre athée, raté, alcool frelaté, la paix faut la dorloter
La guerre de notre te-tê, l´enlever par la volonté, j´écris pour me menotter me ligoter à la santé, chaque fois me réinventer
REFRAIN Tu te bats tu te bats toute l´année dans la pluie sous le froid existence délavée Bouge ta tête casse ta nuque s´il te plaît, lève ta main, oublie tout quand je fais mes couplets Si t´as faim si t´as faim faut rester, j´vais t´servir ma musique ouais c´est l´heure du souper Panam Panic
Le coeur sur la main l´amour du maniement des mots Je l´alimente de ma musique, y fait passer mes idéaux
Je parle de l´Homme et l´Âme réveillant l´aube ici et là Des lambdas et des Mandela combattant le poing toujours dressé haut À quoi bon avoir du débit déballer des délires débiles et bidon Des bêtises banals à bannir imbibées de nos idées vides et sans dons Badabadaboum en dépit de mes dires d´éviter de médire et de rapper sans fond Voilà je l´avoue j´ai le goût de l´égout dans la bouche je le joue dans mes chansons
J´suis d´la race harassé, des baffes écrasés, Des graffs effacés, des basses bien tassés Des gueules a casser, des phases à caser Des phrases crasseuses sur les démocraties Ecouter rapper exister résister
Ne plus être un laquais mais un digne héritier Vérité tamisée, le texte dans l´cellier vient traumatiser, réveiller l´inertie J´tergiverse, j´verse l´encre et les lèvres gercent Lance, laisse puis me leste de quelques lettres Quelques êtres suffisent pour qu´les vents se lèvent Pour que les graines murissent et qu´les miens s´élèvent Ecoute bien je suis le colibri Bouazizi Cette fois-ci je viens déclencher l´icendie De la terre sort un florilège de nos voix On fera jamais taire tous les Floribert Chebeya