Je pense à toi mon amour Quand tu fouilles ton placard Quand t´hésite tous les jours entre un jean, une robe noir Tu te poses la question est-ce que l´on va m´emmerder
Mais c´est le genre de question que tu devrais pas poser
Je pense à toi mon amour quand tu marches dans la rue Tu fais semblant toujours de n´avoir rien entendu Mais t´accélères le pas, on te siffle on t´insulte Et ça joue les gros bras et ça se dit adulte Et ça se dit adulte
Je pense à toi mon amour quand tu rentres dans le métro Avec tous ces vautours aux instincts d´animaux Je voudrais prendre ta place Et que t´ais plus à subir Ces regards dégueulasses Qui t´empêchent de dormir
Je pense à toi mon amour mais je suis impuissant La connerie court toujours et elle me glace le sang Mais dans quel monde vit on Pour qu´une femme se demande Si elle peut porter ou non Sans devenir un bout de viande Sans devenir un bout de viande
Excuse moi mon amour Pour ces heures de dilemmes Tu trouves pas ça trop court Est-ce que je la met quand même La liberté d´une femme est à jamais absente Des lors qu´elle s interdit d´être une femme élégante Excuse moi mon amour pour cette flopée d´embrouilles
Ça cache presque toujours un sacré manque de couilles Ça pourrait être leur soeur ou leurs fille sur cette route Quand on insulte une femme On les insulte toutes On les insulte toutes
Excuse moi mon amour d´être de la même espèce Que c´est comme deux basse-court Que c´est sales brutes épaisses Mais la tendresse des femmes Sera toujours plus belle Que la bêtise infâme Des hommes sans cervelles
Excuse moi mon amour Excuse moi pour toutes celles
Qui flippent au détour d´une sombre ruelle La liberté d´une femme Qu´elle soit brune ou qu elle soit blonde La liberté d´une femme ça vaut tous l´or du monde