Tu n´es pas de cell´s qui meur´nt où ell´s s´attachent, Tu frottes ta joue à toutes les moustaches, Faut s´ lever de bon matin pour voir un ingénu Qui n´ t´ait pas connu´,
Entré´ libre à n´importe qui dans ta ronde, Coeur d´artichaut, tu donne´ un´ feuille à tout l´ monde, Jamais, de mémoire d´homm´, moulin n´avait été Autant fréquenté.
De Pierre à Paul, en passant par Jule´ et Félicien, Embrasse-les tous, (bis) Dieu reconnaîtra le sien ! Passe-les tous par tes armes, Passe-les tous par tes charmes, Jusqu´à c´ que l´un d´eux, les bras en croix, Tourne de l´œil dans tes bras, Des grands aux p´tits en allant jusqu´aux Lilliputiens, Embrasse-les tous, (bis)
Dieu reconnaîtra le sien Jusqu´à ce qu´amour s´ensuive, Qu´à son cœur une plai´ vive, Le plus touché d´entre nous Demande grâce à genoux.
En attendant le baiser qui fera mouche, Le baiser qu´on garde pour la bonne bouche, En attendant de trouver, parmi tous ces galants, Le vrai merle blanc, En attendant qu´ le p´tit bonheur ne t´apporte Celui derrière qui tu condamneras ta porte En marquant dessus "Fermé jusqu´à la fin des jours Pour cause d´amour "...
De Pierre à Paul, en passant par Jule´ et Félicien,
Embrasse-les tous, (bis) Dieu reconnaîtra le sien ! Passe-les tous par tes armes, Passe-les tous par tes charmes, Jusqu´à c´que l´un d´eux, les bras en croix, Tourne de l´œil dans tes bras, Des grands aux p´tits en allant jusqu´aux Lilliputiens, Embrasse-les tous, (bis) Dieu reconnaîtra le sien!
Alors toutes tes fredaines, Guilledous et prétentaines, Tes écarts, tes grands écarts, Te seront pardonnés, car Les fill´s quand ça dit "je t´aime", C´est comme un second baptême, Ça leur donne un cœur tout neuf,