Je ne peux m´empêcher Quand le froid nous revient Toujours de repenser A ma vie près des miens Le jour devenu court
Tu repartais au loin Promettant ton retour Que je savais lointain
Mon coeur souvent le soir Se posait la question Pourquoi devait-il vivre? Cette séparation Mais l´enfant que j´étais Redoutait ce silence Quand l´hiver me privait De ta douce présence
Je m´ennuyais de toi Mon père toi mon ami Durant tous ces longs mois Où tu étais parti La neige qui tombait
Sur mon triste pays Si seul elle me rendait En t´éloignant d´ici Le printemps qui tardait A te laisser partir Pour qu´enfin près de nous Tu puisses revenir Je comptais les semaines Les jours même les heures Le nez à la fenêtre Pour mieux cacher mes pleurs
C´est en pensant à toi Qu´avec mes soeurs et frères Chacun à sa besogne On aidait notre mère Ces souvenirs précis Reviennent à ma mémoire
Moi qui même aujourd´hui Voudrait tant te revoir
Le temps nous a changé Mais j´ai su bien garder Ce coeur d´adolescent Qui revoit nos printemps L´image de deux amis Qui marchent lentement Toi et moi réunis Qui s´en retournent aux champs
Je m´ennuyais de toi Mon père toi mon ami Durant tous ces longs mois Où tu étais parti La neige qui tombait Sur mon triste pays
Si seul elle me rendait En t´éloignant d´ici Le printemps qui tardait A te laisser partir Pour qu´enfin près de nous Tu puisses revenir Je comptais les semaines Les jours même les heures Le nez à la fenêtre Pour mieux cacher mes pleurs
Je comptais les semaines Les jours même les heures Le nez à la fenêtre Pour mieux cacher mes pleurs