J´ai traversé plus d´une fois le désert Pour retrouver tous les trésors enfouis, Les fabuleuses richesses millénaires, Mais je n´ai plus qu´un seul rêve la nuit :
De l´eau, de l´eau fraîche pour ma gorge Qui se dessèche, de l´eau... Par pitié, de l´eau...
Le ciel trop clair, le soleil trop brûlant M´ont aveuglé, m´ont fait perdre l´esprit. Je donnerais mon or pour une caresse du vent Et, pour calmer la soif qui me poursuit,
De l´eau, de l´eau fraîche pour ma gorge Qui se dessèche, de l´eau... Par pitié, de l´eau...
Un jour, je sais, la vie quittera mon corps En plein milieu de ce maudit désert. Le sable blanc sera mon lit de mort, Mais je verrai par mes yeux entrouverts
De l´eau, de l´eau fraîche pour ma gorge Qui se dessèche, de l´eau... Par pitié, de l´eau...
Alors, mon Dieu qui m´accueillerez là-haut, Faites qu´avant que je quitte la terre Je puisse entendre la chanson de l´eau Et découvrir au creux d´une rivière
De l´eau, de l´eau fraîche pour ma gorge Qui se dessèche, de l´eau... Par pitié, de l´eau...