Des croix nazis on recouvert le cimetière J´ai croisé un punk, sur sa veste un patch no religion Le temps d´un regard, nous étions devenu frères Affaiblis, complices d´incompréhensions
Nos chaussures en cuir marchaient à l´unisson vers une rivière où s´écoulent les clichés d´après guerre Un putain d´printemps, sans floraison On avait honte, puis il m´a d´mandé si j´croyais en Dieu, je lui ai dit : "Je n´sais pas." D´une voix confuse, il m´a dit : "Si tu pensais être seul, maintenant on est deux."
Pourquoi ? Pourquoi tant de violence entre nous On n´veux pas, plutôt on n´veux plus devenir quelqu´un On s´sent bien entre chiens et loups
À quoi bon courir ? À quoi bon courir si c´est pour courir à sa perte ? À quoi bon courir ? À quoi bon courir si c´est pour courir à sa perte ?
À quoi bon courir ? À quoi bon courir si c´est pour courir à sa perte ? À quoi bon courir ? À quoi bon courir si c´est pour courir à sa perte ?
Eh, qui a encore de l´amour pour son prochain ? Cette fille dans l´église, ses convictions écrites sur ses beaux seins ? Ce putain de flic qui lui crache à la gueule ? Ou ce jeune qui filme parce que les likes c´est trop bien ? Nous, nous marchons comme si nos vies en dépendaient Donnant de l´épaisseur à nos ombres Il était midi, on enviait Tous ces hommes qui marchaient les yeux plissés et l´regard abîme par l´soleil, qui parlait en chiffres et en calcules au téléphone
Ces enfants souriants qui devaient rentrés pour la première fois tout seul de l´école Et ces femmes d´un pas pressé qui savaient que l´argent ne poussaient pas sur les arbres On les enviait, nous aussi on aurait voulu être insensible
Pourquoi ? Pourquoi tant de violence entre nous On n´veux pas, plutôt on n´veux plus devenir quelqu´un On s´sent bien entre chiens et loups
À quoi bon sourire ? À quoi bon sourire si c´est pour sourire à des traîtres ? À quoi bon sourire ? À quoi bon sourire si c´est pour sourire à des traîtres ? À quoi bon sourire ? À quoi bon sourire si c´est pour sourire à des traîtres ?
À quoi bon sourire ? À quoi bon sourire si c´est pour sourire à des traîtres ?
A minuit et demi, au claire de lune, j´repense à la veille Posé à la fenêtre, le vent qui frappe mon corps torse nu J´ai plus le cœur à la fête Et tous ces chiffres qui nous désolidarisent Des âmes vengeresses, et des yeux ravagés n´auront pas ma tendresse Et mes flows saccader, mon désir du soleil et l´envie d´avancer
Pourquoi ? Pourquoi tant de violence entre nous On n´veux pas, plutôt on n´veux plus devenir quelqu´un On s´sent bien entre chiens et loups
À quoi bon courir ? À quoi bon courir si c´est pour courir à sa perte ? À quoi bon sourire ? À quoi bon sourire si c´est pour sourire à des traîtres ? À quoi bon souffrir ? À quoi bon souffrir si nous ne sommes que des marionnettes ? À quoi bon grandir ? Moi j´veux pas grandir si la vie n´est pas une fête