En un coup d´fil, j´peux changer d´programme pour la semaine Quitter l´béton sous mes semelles, sans aucune raison foutre la merde Dans ma tête, à croire que c´est en moi, le paradis ou l´enfer
Monsieur Politique roule en Benz, j´suis anarchiste et j´l´emmerde J´crache ma rage sous des réverbères depuis que j´ai lâché mes repères Puis j´suis mon propre Nord, j´ai peu de remords et les même frères J´sais pas si on est d´la poussière d´étoiles Quand l´ciel te parle, écoute-le bien, j´crois au destin Mais j´suis pas devin, moi j´reste esclave, on s´doute de rien On mène nos vies sans penser qu´ils achètent nos rêves Y´a plus d´amour dans les familles quand l´manque d´argent kidnappe Noël Chacun son combat, pas l´choix faut trouver pourquoi On va s´lever, serrer des mains à des enculés en restant courtois
Des cernes sous les yeux, mais difficile à capter Rappelle-toi des promesses qu´on s´était faîtes mais qu´on a foiré Et malgré ça chaque jour on monte des marches Et si on s´arrête, on est là, on s´remotive et on r´démarre
Des cernes sous les yeux Dessine mes traits d´caractère dans des tâches de sang Ma vie j´y mets l´feu J´suis la nature, qui s´laisse bercer par le vent
Des cernes sous les yeux Dessine mes traits d´caractère dans des tâches de sang Ma vie j´y mets l´feu
J´suis la nature, qui s´laisse bercer par le vent
Enfin l´été, la plage entre Cannes et Nice Les femmes que mes potes draguent, nos caractères qui s´embellissent J´préfère rester dur, vu qu´j´suis pur et qu´il y a plein d´envieux Loin d´être parano j´rattrape mon sommeil dans des trains d´banlieue Si tu savais tout ce que j´voyais, c´est surprenant J´connais la tess et les bourgeois, et j´vis plus vite que souffle le vent Certes avec beaucoup d´lacunes, je sais que j´sais rien J’idolâtre les gens cultivés, et ceux qui cultivent la tune On fait du mal aux terriens à être si bêtes
J´veux plus lire tes conneries sur internet Quand tu parles, ma liberté s´arrête Dans une autre vie j´ferai sauter les frontières tels les murs de Fresnes P´t-être qu´ensuite, on s´aimera pour de vrai C´est pas facile d´imaginer l´monde, autre que sous tension Alors j´écris et j´essaye d´y mettre le fond et la forme Pourquoi pas apaiser les esprits le temps d´un album ? Pour mettre en forme tous les gens qui touchent le fond
Des cernes sous les yeux Dessine mes traits d´caractère dans des tâches de sang Ma vie j´y mets l´feu
J´suis la nature, qui s´laisse bercer par le vent
Des cernes sous les yeux Dessine mes traits d´caractère dans des tâches de sang Ma vie j´y mets l´feu J´suis la nature, qui s´laisse bercer par le vent
J´ai fais des fautes et des coups bas, rien d´grave Et pour jeter l´encre, y´a que les photos d´N´Kruma J´lui rappe mes textes au téléphone Puis on s´attrape en bas de l´immeuble (*sifflement* Georges !) J´lui jette les clés par la fenêtre, vieux bâtiment sans interphone Pas très longtemps qu´j´habite Pantin
J´roule ma bosse, avec ou sans mes soss, sur mon vélo sans frein À part ma flemme, qui peut m´empêcher d´écrire ? L´album aurait pu s´appeler "Je" Ou "Le mépris des autres pour l´amour des miens"
Des cernes sous les yeux Dessine mes traits d´caractère dans des tâches de sang Ma vie j´y mets l´feu J´suis la nature, qui s´laisse bercer par le vent
Des cernes sous les yeux Dessine mes traits d´caractère dans des tâches de sang Ma vie j´y mets l´feu J´suis la nature, qui s´laisse bercer par le vent